Vol de moto à kalaban Coura ACI : Les agents du 11ème sont-ils des poules mouillées ?

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    Vol, attaque à mains armées, agressions  de tout genre,  telle est désormais l’habitude des bandits qui nuisent à la population de kalaban-Coura ACI, dans la commune V du district de Bamako. Ce quartier est situé non loin de l’aéroport international de Bamako Sénou.

     

    Depuis un certain temps, la zone de Kalaban-Coura ACI est devenue le Ghetto des bandits et assaillants de tout bord. Leur objectif est de déposséder les citoyens de leurs engins à deux roues et autres biens.  Ainsi, la population ne sachant plus  à quel saint se vouer, a décidé de faire  justice elle-même. Cela, depuis un certain temps. Désormais tout bandit qui se fait surprendre risque de se faire battre à mort, au pire des cas, se faire brûler vif.

     

     

    Selon des informations, la patrouille de nuit qui devrait s’étendre dans le quartier se limite désormais à deux endroits stratégiques : le premier, devant un maquis (ex Flamboyant)  à quelques pas de la plaque appelée « la plaque du métis », pour arrêter ceux qui n’ont pas de pièce d’identité. Ils s’y rendent pour se faire de l’argent. Le deuxième endroit,  devant la voie « 30 mètres »  de kalaban coura ACI. Est-ce que une nouvelle stratégie pour les policiers de du 11ème arrondissement de sécuriser le quartier ?  Alors que d’autre part, les gens sont agressés physiquement et n’arrivent même pas à dormir tranquillement.

     

    Les policiers sont-ils devenus des poules mouillées  face au banditisme qui s’intensifie sans cesse dans le quartier ?

     

    En effet, il ne se passe plus une semaine que ces voleurs ne  s’attaquent à la population. Ainsi, le samedi 08 février dernier, comme à l’accoutumée, un voleur de moto a été victime de la vindicte populaire à Kalaban Coura ACI. En  voulant s’emparer d’une moto Jakarta devant une mosquée non loin du lycée Birgo, entre  20h et 21h,  au moment où les fidèles étaient en train de prier, il est venu prendre une moto devant cette mosquée et par coïncidence, il fut repéré par un commerçant près du lieu, qui l’a interrogé aussitôt : « pourquoi la moto n’a pas de clé ? ». Pris  de panique et voulant prendre la tangente, notre jeune commerçant  a crié au voleur. Aussitôt, les jeunes du quartier qui se trouvaient non loin et qui en avaient ras-le-bol  de la situation, sont sortis avec des bâtons pour le tabasser à mort avant l’arrivée des secours.

     

    Ainsi, ces bandits sont devenus redoutables et incontrôlables dans le quartier et environs.  Désormais la police ne les effraie  plus puisqu’il arrive des fois qu’ils s’en prennent même aux porteurs d’uniforme.

     
    Fatim Coulibaly

     

     

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