Une vidéo circulait depuis quelques jours sur les réseaux sociaux, traduisant de mauvais traitements infligés à un présumé voleur. Il s’agit d’un homme du nom de Moussa qui par cruauté criminelle, utilisait le fer à souder allumé pour brûler certaines parties du corps du jeune présumé voleur, qui gémissait et criait de toutes ses forces.
Dans la vidéo, le jeune homme a été attaché sur un poteau de l’atelier avant d’être torturé par ce criminel, qui vient certainement d’une autre époque. Sans défense et assisté par des personnes dignes de servir dans les pires camps de concentrations et de tortures, dont certains riaient, le présumé voleur criait à se vider de toutes ses forces.
Le bourreau du jeune infortuné n’hésitait pas à demander à ses apprentis d’ajouter le gaz pour donner de l’effet à sa torture avec le feu. Avant de demander au jeune présumé voleur s’il va encore voler.
Ceci, à l’entêtement de plusieurs Maliens, ne devait plus se passer dans le monde entier, surtout dans un pays africain, après l’acte de torture et de tuerie de l’Afro-américain, George Floyd… Les gens ont été nombreux à condamner cet acte ignoble et infra-humain.
Si cet acte reste impuni, cela pourrait encourager d’autres personnes à emboîter le pas, pour ce genre de scène, qui n’honore pas un Etat de droit. Ce tortionnaire ainsi que les personnes complices qui assistaient à la scène doivent tous être recherchés, comme l’a annoncé le procureur de la Commune IV du district de Bamako. Car nul n’a le droit de se faire justice. Cet acte inhumain ne doit pas être encouragé
Selon des sources, l’atelier dans lequel ce crime s’est déroulé a été déjà identifié par le commissariat du 9ème arrondissement et des interpellations ont commencé.
Lamine BAGAYOGO