Le phénomène de la pédophilie prend de plus en plus racine dans le cercle de Koutiala, particulièrement dans les quartiers de la commune urbaine et en dans le populeux quartier de Dar Salam II. En effet, le mardi 28 juin, un homme (AD) a été conduit dans les locaux du commissariat de la ville pour des faits de pédophilie. Agé de 40 ans, AD ne serait pas à son premier coup d’essai.
Depuis un peu plus de trois mois, le sieur AD proférait des menaces à l’encontre des filles mineures, sans doute pour soulager ses pulsions sexuelles. Un jour, il tomba sur DD, une petite fille âgée seulement de 13 ans. Après avoir vainement tenté de convaincre la fillette, il l’a menaça avec un couteau, et cela, au moment où le domicile conjugal des parents de cette dernière était vide de monde. AD aurait intimé, à DD de céder, sinon elle risquait de perdre la vie. Saisie de peur, la petite DD accepta de se mettre à la disposition du pédophile indélicat. Aussi passa-t-il à l’action sans autre forme de procès. La suite se passe de commentaire. Après s’être bien « régalé », il menaça de nouveau DD : gare à elle si elle relatait l’histoire à quelqu’un d’autre, surtout à ses parents !
Mais là où « le bât blessera » le pédophile, c’est qu’à force de revenir sur son forfait, il finira par l’engrosser. Et les parents de la fillette finiront par le constater puisque ses gestes et autres mouvements n’étaient plus ordinaires comme avant.
Aussi, tout en procédant à des enquêtes, ils la soumirent à des interrogatoires serrés. Coincée et dos au mur, DD finit par avouer et révéla que AD est l’auteur de sa grossesse. Mais interpellé, ce dernier soutint qu’à chaque fois où il a entretenu des rapports sexuels avec DD, elle était d’accord. Il sera quand même conduit au commissariat de police où il répétera le même mensonge. Selon lui, il n’a ni obligé, ni forcé DD à entretenir des rapports sexuels avec lui et c’est avec son consentement qu’il faisait l’amour avec elle.
Des enquêtes, il ressort que le violeur doublé de pédophile a déjà séjourné en prison en 2007. A l’époque, il lui était reproché d’avoir volé de petits ruminants. En attendant de connaître son sort, AD a déjà élu domicile au « lycée public » (prison) de la capitale de l’or blanc. Ce qui est sûr en tout cas, c’est que sa défense ne pèsera pas lourde face au Procureur de la République du Parquet de Koutiala.
Incendie :
Un petit dépôt de carburant prend feu
Le samedi 2 juillet, aux environs de 10 h, un petit dépôt d’essence a pris feu dans le quartier de Dar Salam, dans la commune urbaine de Koutiala. Heureusement qu’il a eu plus de peur que de mal. Mais le constat qui paraît aussi amer que dangereux, c’est que dans la ville de Koutiala, plusieurs personnes ont élu domicile près de ces dépôts de carburant.
L’incendie serait venu par la maladresse de l’épouse de Ali Diarra. En effet, au moment où elle dans le magasin pour prendre de l’essence, un autre membre de la famille, sans y prêter attention, passa tout près avec du feu. Alors, le drame se produisit : tout d’un coup, plusieurs fûts d’essence et de pétrole prirent le feu. Le bilan du sistre est assez lourd : deux blessés dont l’épouse de Ali Diarra et une enfant de 3 ans. En plus des victimes, on a déploré des dégâts matériels : entre autres, deux motos entièrement calcinées.
Informée, les agents de la protection civile de la ville, qui ont rallié le lieu du drame le plus tôt possible, sont parvenus à maîtriser les flammes, limitant ainsi les dégâts à la satisfaction générale de tous les habitants du quartier. Les populations de Dar Salam ont pu contrer le sieur Ali Diarra qui tentait de pénétrer à l’intérieur du magasin pour « prendre son argent », prétendait-il. Elles n’ont pas manqué de saluer la bravoure des policiers et agents de la protection civile et des agents de la police.
Cercle de Koutiala :
Les fréquentes foudres inquiètent les populations
Entre fin mai et début juin 2011, le cercle de Koutiala a vécu de durs moments à cause des foudres qui ont secoué pas mal de localités de la capitale de l’or blanc. D’où l’inquiétude grandissante des les populations dans différentes zones du cercle, surtout que l’hivernage n’est est qu’à ses débuts. Dans le cercle, les victimes tombées sous les foudres durant ces dernières semaines seraient nombreuses à ce jour. Et des décès causés par ces foudres ont été signalés çà et là.
Le 18 juin, un homme âgé d’une trentaine d’années, Daouda Dembélé (du village de Ouolodougou : village des Caïmans) a été abattu par la foudre alors qu’il se trouvait dans son champ. Quelques jours plus tard, soit le 24 juin, dans le village de Bobola Zangasso, trois membres d’une même famille ont été terrassés par la foudre : il s’agit des malheureux Oumar Dembélé, Seydou Dembélé et Drissa Dembélé. Ils étaient tous trois assis dans une maison, en attendant la fin de la forte pluie qui s’abattait sur le village. Dans le village de Sangha, la foudre a également encore dicté sa loi : elle a frappé un homme de 32 ans, Issa Keïta. Presque au même moment, dans le village de M’Pessoba, les informations font état de personnes tuées par la foudre. La fréquence de ces foudres est telle que les populations du cercle de Koutiala se posent la question : qu’est-ce qui peut bien être à l’origine de ces malheurs successifs ?
Par ailleurs, les constats indiquent que ces morts ne portent pas souvent de traces sur leurs corps. Toute chose qui paraît si mystérieux que l’inquiétude grandit davantage au sein des populations. Cependant, certaines personnes « averties » ont lié ces successions de foudres à l’utilisation des téléphones portables sous la pluie. Dans ce cas, que devrait alors être le rôle des autorités, notamment les services de la météo, de la santé, de la protection civile, de la gendarmerie, de la police… ?
Rassemblés par Drissa Keïta, Correspondant à Koutiala