Décidément, la fin de ce mois de mai a été éprouvante pour cette belle Sikassoise. En effet, alors qu’elle se promenait en ville, elle rencontra dans la rue un adulte qui n’a pu résister à son charme : une rencontre qui lui portera malheur. Mais comment en est-on arrivé là ?
Lorsque l’homme aperçut la dame, il l’aborda sans réfléchir de midi à quatorze heures. Mais la dame lui signifia qu’elle est mariée. Ce qui déplut à Monsieur qui lui proposa tout d’un coup la somme de 500 000 FCFA cash (comme on dit), mais à condition qu’elle vienne avec lui à Koutiala. Appâtée par l’odeur de l’argent, la femme, sans réfléchir, embarqua avec lui dans un car à destination de la « capitale de l’or blanc » qu’elle verra ainsi pour la première fois.
Les deux « tourtereaux » arrivèrent dans la nuit à Koutiala et embarquèrent ensuite en direction d’une villa. C’est là que la dame va rester jusqu’à une heure avancée de la nuit. Le monsieur alla alors acheter quatre poulets rôtis et de la boisson. Ils consommèrent poulets et boisson, et ce fut la « grande partie de jambes en l’air » (excusez du trop). C’est alors que l’ami du monsieur, informé, surgit lui aussi pour « faire partie de la fête ». Le monsieur convainquit donc la dame de l’attendre pendant une heure. En son absence, l’ami en question proposa 50 000 FCFA et 10 sacs de mil à la dame si elle acceptait ses avances. La femme y consentit sans broncher, et l’ami à son tour, « monta sur la pelouse » (excusez toujours du trop).
Très tôt le lendemain, les deux amis roublards usèrent de ruse pour amener leur victime (la dame) à la gare. Une fois arrivés là, ils trouvèrent un moyen de disparaître en prétendant aller chercher le chèque de la pauvre et naïve dame. Lorsqu’elle cette dernière comprit enfin qu’elle a été roulée sur toute la ligne par les deux compères, elle porta plainte contre eux à la Gendarmerie. Mais chose bizarre, elle ne connaissait ni les noms de ses deux « amants » trompeurs, ni la maison où elle a été « violée » : une façon de parler, puisqu’elle était quand même consentante, bien qu’appâtée par le gain financier.
Les enquêtes poursuivent leurs cours pour retrouver les auteurs du « viol » pour qu’ils s’acquittent de leurs « dettes » envers leur victime. En attendant, la dame est retournée là où l’histoire a commencé, c’est-à-dire à Sikasso. Si jamais son mari était informé de cette affaire, elle risque d’encourir bien d’autres mésaventures dont la moindre est …le divorce pur et simple. Une affaire à suivre donc.
Par Drissa Keïta, Correspondant à Koutiala
Adultère et jalousie:
Elle terrasse sa rivale et met du piment…
La scène de l’affaire dont il est question se passe dans une ville frontalière du Burkina Faso : Koury qui abrite une population cosmopolite, avec un brassage ethnique qui fait que plusieurs métiers sont pratiqués, mais sans gain ou revenu conséquent.
Depuis quelques années, une fille vivait en cachette avec un homme marié. La nouvelle parvint finalement aux oreilles de l’épouse cocufiée qui a échoué à toutes ses tentatives de prendre son mari infidèle la main dans le sac. Au mois dernier, l’épouse trompée se rendit à Bamako pour voir sa famille. L’occasion était donc rêvée pour la fille et son amant (le mari) pour passer d’agréables moments ensemble avant l’arrivée de madame (l’épouse). Malheureusement, une autre fille, qui habitait dans le même quartier, vivait aussi avec le mec (le mari infidèle).
Le traquenard
L’amante vérifia le fait et découvrit sa réalité. Elle crut rêver, mais se maîtrisa quand même. Connaissant bien déjà sa rivale, elle lui tendit un piège pour la prendre sur le fait. Elle parvint alors à la tromper et à l’amener chez elle. Mais auparavant, elle prit le soin de moudre du piment et de le cacher quelque part.
Une fois à la maison, elle pria sa rivale d’entrer dans sa chambre pour faire sortir le matériel de thé. Mais dès que cette dernière pénétra dans la chambre, elle boucla la porte, obligea sa rivale à se dévêtir et à rester tranquille si elle tenait à sa vie. Mais la rivale résista. Alors la fille, qui était grosse et plus forte, la souleva, la terrassa, déchira ses vêtements et enfonça cruellement…du piment dans son sexe.
Cette scène horrible démontre que la vie ne finit pas de réserver des surprises. En effet, si deux filles se battent aussi cruellement pour un homme marié, que dirait alors l’épouse légitime de ce mari ?
Par Drissa Keïta, Correspondant à Koutiala