Village de Diombougouba-commune de Saro : Assassinat de six jeunes hommes suite à une histoire banale

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    Partis pour comprendre ce qui se passe dans le hameau proche de leur village, à mi-chemin, six jeunes hommes du village de DIOMBOUGOUBA ont été sauvagement assassinés par des individus identifiés comme étant des ” chasseurs-DOSSO”.  Après, les assassins ont jeté leurs corps dans un puits au milieu du champ d’un villageois. Les faits se sont déroulés à M’Bela dans la commune de Saro, une localité située à l’inter-fleuve et à une dizaine de kilomètres de la ville de Kemacina, dans la région de Ségou, le mardi 02 octobre. !

    Récit des faits

                Une banale histoire d’introduction de bétails dans un champ tourne au massacre. En pâturage, le troupeau d’un jeune berger pénètre dans le champ d’un cultivateur et détruit une quantité de la culture. Habituellement, dans la localité, quand les bétails d’un troupeau pénètrent dans le champ d’un cultivateur, pour résoudre le problème le propriétaire du troupeau paie au propriétaire du champ 1000 FCFA par tête d’animaux. Après les négociations, il a été ordonné au propriétaire du troupeau de payer 500 FCFA par tête. Sans attendre, celui-ci s’exécuta.

                Ce traitement particulier a déplu à beaucoup d’habitants dans le village du propriétaire du champ endommagé. Discrimination, disait-on. De surcroit, le propriétaire du troupeau ne vit pas dans le même village que le propriétaire du champ.

                Après, les villageois ont ordonné aux chasseurs d’aller récupérer le reste de l’amende auprès du propriétaire du troupeau. C’est en voulant exécuter cette dernière injonction que les chasseurs ont été butés à une farouche opposition de la part d’un jeune dans le village de la partie contrevenante (un hameau du nom de M’BELA). Les esprits se sont échauffés. Alors, les chasseurs ont commencé à tirer d’abord à balle blanche sur les habitants. Puis à balles réelles. Par peur, les habitants se sont cloitrés dans leurs chambres.

                Avertis de la situation, ceux du village de DIOMBOUGOUBA ont commissionné six de leurs jeunes hommes pour aller voir ce qui se passe réellement chez leur voisin de M’bela. Ce sont ces jeunes qui ont été sauvagement assassinés par des individus identifiés comme étant des ” chasseurs-DOSSO”. Après, les assassins ont jeté leurs corps dans un puits au milieu du champ d’un villageois.

    Sory Ibrahim TRAORE

     

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    3 COMMENTAIRES

    1. Erratum ;
      Les Paysans devraient entourer leurs champs de barbelés et y assurer une présence humaine permanente jusqu’au moment des récoltes… Une présence humaine permanente comme certains le font pour faire fuir les oiseaux granivores , les animaux domestiques en divagation à la recherche de nourriture…, mais aussi pour faire fuir les bêtes sauvages qui viennent se nourrir, piétiner et détruire le mil.
      L’ETAT devrait punir sévèrement les propriétaires de bétails qui n’arrivent pas à encadrer leurs animaux. Les propriétaires de bétails sont généralement plus riches que les cultivateurs. En Afrique généralement et au MALI en particulier, les éleveurs sont plus riches que les cultivateurs… Ils ont donc plus de moyens pour corrompre certains représentants de l’ETAT pour les amener à fermer les yeux sur les dégâts que causent leurs bétails dans les champs des cultivateurs…
      Ces cultivateurs triment pendant la saison des pluies pour pouvoir nourrir leurs familles. Et de voir…, les troupeaux d’autrui réduire à néant le fruit de leur labeur…, c’est rageant.
      C’est comme si, vous tuez tout le bétail d’un Eleveur de bétail… Lui qui vit ses animaux domestiques… Il le prendrait mal. Donc, l’éleveur ne doit pas faire au cultivateur ce que lui éleveur ne voudrait pas qu’on lui fasse.
      On voit en Europe la guéguerre entre paysans-éleveurs et Pouvoir public. La politique du gouvernement, de reintroduction du loup ou des ours dans les zones de pâturage ne plait pas aux éleveurs…
      Les Cultivateurs, les Eleveurs et l’ETAT doivent apprendre à gérer cette situation sans léser personne dans le respect des Uns et des Autres.

    2. Les Paysans devraient entourer leurs champs de barbelés et y assurer une présence humaine permanente jusqu’au moment des récoltes… Une présence humaine permanente comme certains le font pour faire fuir les oiseaux granivores , les animaux domestiques en divagation à la recherche de nourriture…, mais aussi pour faire fuir les bêtes sauvages qui viennent se nourrir, piétiner et détruire le mil.
      L’ETAT devrait punir sévèrement les propriétaires de bétails qui n’arrivent pas à encadrer leurs animaux. Les propriétaires de bétails sont généralement plus riches que les cultivateurs. En Afrique généralement et au MALI en particulier, les éleveurs sont plus riches que les cultivateurs… Ils ont donc plus de moyens pour corrompre certains représentants de l’ETAT pour les amener à fermer les yeux sur les dégâts que causent leurs bétails dans les champs des cultivateurs…
      Ces cultivateurs triment pendant la saison des pluies pour pouvoir nourrir leurs familles. Et de voir…, les troupeaux d’autrui réduire à néant le fruit de leur labeur…, c’est rageant.
      C’est comme si, vous tuez tout le bétail d’un Eleveur de bétail… Lui qui vit ses animaux domestiques… Il le prendrait mal. Donc, l’éleveur ne doit pas faire au cultivateur ce que lui éleveur ne voudrait pas qu’on lui fasse.
      On voit en Europe la guéguerre entre paysans-éleveurs et Pouvoir public. La politique du gouvernement, de reintroduction du loup ou des ours dans les zones de pâturage ne plait pas aux éleveurs…
      Les Cultivateurs, les Eleveurs et l’ETAT doivent apprendre à gérer cette situation sans léser personne dans le respect de Uns et des Autres.

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