A la grande différence des fêtes passées, et à cause de la conjoncture difficile qui prévaut présentement, Vieux Ganaba s’était préparé en conséquence, pour bien passer la fête de Tabaski en famille. En plus des tenues pour les enfants, il avait déboursé une forte somme d’argent pour se procurer un mouton assez gros pour satisfaire tout son monde.
Dimanche dernier, au village CAN, aux environs de 8 heures, Vieux Ganaba est allé, comme tout bon musulman, prier à la mosquée. Entretemps, un individu s’est précipité chez lui, à bord d’un taxi. Il se présenta à sa femme comme étant le vendeur de bétail qui ravitaillait le Vieux en viande.
Puis il expliqua à Madame que son mari lui a demandé de venir instamment récupérer le mouton pour l’échanger contre un plus gros. La dame lui confia le mouton et le voleur disparut aussitôt.
De retour de la mosquée, le Vieux, accompagné de ses enfants s’apprêta à égorger le mouton selon le rite musulman. Etrangement, la bête, qui était pourtant attachée au moment où ils allaient à la mosquée, n’était plus là.
Madame accourut, pour dire à Vieux Ganaba que c’était son fournisseur qui était venu prendre le mouton en question contre la promesse d’en ramener un pus gros. Dépassé, le vieux leva les mains au ciel et faillit tomber en syncope, avant de commencer à crier sur sa femme. Celle-ci tenta vainement de lui expliquer que l’individu avait dit que c’était lui, Ganaba, qui l’envoyait.
Les cris du couple alertèrent beaucoup de curieux. Son voisin, qui s’apprêtait à égorger deux moutons pour l’occasion, lui offrit l’une des ses bêtes. Cette solution, appréciée à sa juste valeur, vint ainsi calmer les tensions.
Pierre Fo’o Medjo
Madame a commis une erreur car elle pouvaoit bien aller demander la confirmation. Nos soeurs sont généralement négligeante d
Madame a
Dieu est grand felicitation à son voisin un bon musulman je lui demande de prier pour moi car il est avec dieu et je demande que dieu lui paye.
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