Venue du Burkina Faso : Korotoumou est ensuite jetée dehors par sa fille

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    L’adage «jamais vu, jamais enttendu c’est parce que la vie a été courte» est aujourd’hui une réalité à Boulkassoumbougou, avec ce geste de la dame Sali  domiciliée dans ledit quartier à la rue 610. Suite à une mésentente entre elle et sa voisine dans une cour commune, elle a chassé sa propre maman qu’elle avait pourtant fait venir du  Burkina Faso pour le Mali afin que cette dernière veille sur ses deux enfants. Cela, parce qu’elle devait beaucoup voyager dans le cadre de ses activités commerciales.
     
    Il y a à peu près huit mois que  Sali, domiciliée à Boulkassoumbougou, avait invité sa propre mère, Korotoumou Ouédrago, à quitter le Burkina Faso afin d’être auprès d’elle et ses deux enfants, dans une cour commune qu’elle partage avec d’autres personnes. Ravie de l’invitation de sa fille, Korotoumou Ouédrago a sauté sur cette opportunité qui lui permettait de se retrouver auprès de ses petits enfants qui lui manquaient tant.
    Selon les témoignages, depuis un certain temps, la dame Sali ne s’entend plus avec sa  voisine avec qui elle partage la cour commune. Quand Korotoumou, la mère de Sali, est venue de Burkina, elle n’a reçu que le respect de tous les locataires de cette cour commune, chose que sa fille Sali ne supportait pas, surtout lorsqu’elle voyait sa mère discuter avec l’une de ses voisines avec qui le courant ne passe pas du tout.
    Toujours selon les témoignages, Sali aurait demandé à sa maman d’arrêter de parler avec cette voisine si elle tenait encore à rester dans la maison. De simples menaces ? Et bien non car Sali s’est exécutée en chassant sa mère de sa maison. Malgré les multiples tentatives de réconciliation entre elle et sa voisine, avec en plus une intervention du griot du quartier, Sali n’a pas voulu revenir sur sa décision, ajoutant même qu’elle ne donnera pas 1f Cfa à sa mère pour qu’elle retourne au Burkina Faso.
    Sali ne se gêne donc pas de voir sa mère, Korotoumou, prise en charge actuellement par des familles voisines qui espèrent la voir revenir très prochainement à la raison.
    «Il  n’ya pas un dépotoir de mère, mais d’ordures» dit un adage de chez nous et il faudra l’enseigner à Sali.  En tout cas, elle a intérêt à mettre de l’eau dans son vin, si elle veut voir prospérer ses affaires, être un enfant béni, protégé et avoir un bon au-delà. D’ailleurs, ce geste ne la grandit pas dans le coin où elle est désignée du doigt à son passage.
    Seydou Oumar N’DIAYE      

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    10 COMMENTAIRES

    1. Pauvre Sali qu’Allah te donne la change de revenir sur ta décision.Sinon vous êtes foutue à jamais.

    2. Il faut prier pour Sali, je suis persuadée qu’elle est entre les griffes de Satan e démon. Pauvre maman, pardonne ta fille car elle ne sait pas ce qu’elle fait. Que Dieu te donne les moyens financiers de retourner au Burkina et la force spirituelle de prier pour sa délivrance.

    3. Effectivement il faudrait voir l’état mental de Sali, elle devait avoir commencé une certaine dépression. Ceux qui le peuvent n’on quà aidé la maman à rentrer au Burkina. Ha, L’argent quand tu nous tient, c’est la folie en fin de course

    4. Il serait peut être intéressant de s’intérresser à l’état mental de Sali avant de porter un jugement.
      Avec 2 enfants à son actif une personne normale ne saurait se comporté de la sorte à l’égare de sa maman.

      Une question pour Iyad Ag AGALY.

      Que dit la charia sur le comportement de Sali?

      • Pauvre de Sali, elle comprendra un jour le place d’une maman. Si je connaissais sa maman le l’aurai récupérée 😆

        • Bintou, il suffit seulement de te renseigner auprès du journal ou de l’écrivain Seydou Oumar N’DIAYE et faire quelque chose pour la pauvre dame.
          Et que Dieu te le rende, d’ores et déjà, le centuple de ton geste..
          Amina…

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