Usurpation de titre : La brigade de recherche du Camp I fin la main une fois de plus sur le faux Lieutenant MB

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    Agé de 27 ans, M. Bangoura change de nom comme titre, pour pouvoir soutirer de l’argent à des paisibles citoyens. Tantôt, il s’appelle A. Kamisso, tantôt il répond au nom de M. Diallo, j’en oublie volontiers. Comme il est sous-lieutenant souvent, lieutenant d’autre part ou colonel. Alors que le jeune Kamissoko est sans domicile fixe et sans fonction garantie. Car, l’escroquerie peut être bien une fonction jusqu’au où les hommes de sécurité y parvient à mettre la main sur lui. Quel est la stratégie d’escroquerie de M. Bangoura à l’état civile ?

        Après avoir gagné la confiance de ces victimes, en se présentant en eux comme leurs cousin ou leurs camarade de classe ou encore l’ami de leurs frères ou sœurs. Aussi en leurs convainquant sur la certitude de sa profession sous-lieutenant, lieutenant ou un jeune dont ses compétences et sa bravoure lui ont permis d’être colonel, MB qui a appris toutes les formes de gentilles du monde vous demande si vous avez un parent proche qui veut entrer dans l’armée nationale (n’importe quel corps) ou dans le corps douanier. Evidemment, dans le monde ou le chômage rime avec pauvreté, il n’a manque. Il demande à la personne de constituer les dossiers de l’intéressé et qu’il s’en charge du reste grâce au poste qu’il occupe. Pour ceux ou celles qui choisiront le volet douanier, il vous dira sa maman est une cadre placée de la douane, étant son fils unique, qu’elle ne peut rien lui refuser. Il convaincu ses victimes de la douane avec des tenues complets de ce corps qu’il distribue aux uns et aux unes. Avec ceux de l’armée nationale, il s’habille lui-même en militaire avec souvent le sac des gendarmes. Bien entendu, il ne prend jamais les dossiers sans demander une modeste somme juste pour récompenser son entourage du service à mieux collaborer.

        Arrêter pour la première fois, le procureur du tribunal de la Commune III lui fait subir une peine de trois ans emprisonnement ferme après son jugement. Cette punition a été respectée. Deux mois après sa libération de cette punition, MB n’hésita pas à reprendre le même boulot avec les mêmes fonctions. Cette fois-ci, ces trois victimes, Moussa D., Diallo M. et I. Diawara, furent malin et ne se sont pas laisser facilement en bobiné par ce jeune délinquant. Ces trois personnes travaillent dans la cour et se connaissent tous. Un jour, en échangeant sur les propositions que MB les avaient faites, ils se sont rendus compte que non seulement il n’a pas le même nom mais également que sa fonction varie d’une personne à une autre. C’est ainsi qu’ils décidèrent de laisser l’affaire entre les mains des agents de la recherche du Camp I. Ceux-ci ne tardèrent pas à mettre la main sur le jeune MB. Cela pour une deuxième fois. Après trois jours de garde à vu, ils remettront le sort de MB entre les mains du procureur du tribunal de la Commune III avant de le différer à la prison centrale de Bamako-coura. Son jugement est prévu pour le 27 septembre prochain.

        La question que l’on se pose, d’où viennent les ténues de l’armée nationale du Mali que MB porte à chaque fois qu’il se sent dans le besoin ? Et celles de la douane qu’il donne à ces victimes, pour preuve de sa compétence ? Il n’y a –t- il pas un responsable dans ces différents services qui le soutiennent ? Evolue-t-il dans un groupe de gang ? Pour quoi il ne propose pas d’autres fonctions à ses victimes que les deux cités au haut ?  

    Bintou Danioko 

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