Le Centre National des Œuvres Universitaires a connu, le mercredi 25 avril 2013, un après-midi bouillant. Une altercation a opposé un vigile à un gendarme en civil. Nous avons tenté, en vain, de rencontrer le directeur du Centre, le colonel-major Nouhoum Sangaré, pour entendre sa version des faits. Ely Diallo, son secrétaire particulier, a catégoriquement refusé de nous annoncer à son chef. Notre enquête nous a cependant permis d’apprendre ce qui suit.
Selon le secrétaire général du comité syndical du Centre, Abdoulaye Amadou Coulibaly, mercredi 25 avril 2013, aux environs de 15 heures, une jeune étudiante et un gendarme habillé en civil se sont présentés au Centre. Le gendarme, du nom d’Abdoulaye Somboro, venait, semble-t-il, intervenir auprès du Centre pour régler les formalités boursières compliquées de la demoiselle. Il gare sa moto dans l’espace réservé aux engins des travailleurs du Centre. Le vigile, BouramaKané, lui demande de déplacer son engin vers le parking destiné aux usagers. Le gendarme refuse d’obtempérer. Le vigile tente de déplacer l’engin lui-même, ce qui n’est pas du goût du gendarme. S’ensuit une altercation entre les deux hommes. Alerté par le bruit, notre interlocuteur syndicaliste sort d’une salle de réunion pour s’imprégner de ce qui se passe au-dehors. Il trouva le gendarme hurlant sur le vigile et l’accusant de l’avoir agressé. “J’ai moi-même déplacé la moto, tout en tentant de calmer les esprits”, affirme-t-il.
Sur ces entrefaites, une dizaine de gendarmes envahissent le Centre. Ils tentent manu militari d’amener tous ceux qu’ils trouvent là, notamment Soriba Cissé, chef de la section engagement et liquidation; Abdoulaye Coulibaly, le secrétaire général de la section syndicale. Ils n’y arrivent pas suite à l’opposition des travailleurs du Centre. Le vigile Bourama Kané, lui, a été emmené puis, le 31 avril, mis sous mandat de dépôt par le tribunal de la commune 4 de Bamako. Son procès est prévu pour le 7 juin.
Ne comprenant pas comment on peut ainsi exercer la force publique contre un pauvre vigile, le secrétaire général du syndicat, Abdoulaye Coulibaly, introduit lui aussi, vendredi 3 mai, une plainte devant la même juridiction contre le gendarme AbdoulayeSoumboro et ses collègues du groupement d’intervention de la gendarmerie pour voies de fait.
Affaire à suivre.
Tiekorobani
Au moins ils savent se faire respecter par des civils desarmes,sinon ceux qui les ont chasse de GAO et de TOUMBOUCTOU etaient pour la plupart des civils et souvent mineurs. 😥 😥 😥 😥 😥 😥
Je pense qu’il faut revoir un peu le droit des pauvres civils. A mourdiah le nouveau C B commence à créer de la merde sur la liberté des pauvres villageois.Mais je pense qu’il a intérêt à mettre de l’eau dans son vin et surtout être neutre dans le bon voisinage.
analysons,surement,le vigile a ete agressif envers le gendarme,j’ai ete temoin d’un cas dans un centre medical,parfois ils manquent de professionnalisme
Moi je ne vais plus revenir au Mali car certains de ces soldats laches vont foutre le desordre, l’injuste, la corruption et le sex partout quand ils seront de retour du Nord. Un pays sans ordre, que du n’importe quoi.J’ai tres mal de voir ce beau pays jadis des grands guerriers desecndrent dans l’enfer comme si cela n’etait rien. Oubliez vous que vous etes des descendants des grandes figures de l’histoire de l’Afrique de l’Ouest; Soundiate Keita, Kanka Moussa,les Diarra de Segou. les Coulibaly de Segou, les Tall de Segou de Fouta Toro et de Fouta Djallo, des Sy du Boundou et du Fouta Toro, des Songhais de Gao, les Coulibaly de Karata (Nioro du Sahel), des Dicko du Macina, de Nene ,des Sissi Barry du Macina, des Cisse de l’empire du Ghana, des Traore de Sikasso,de Charo , de Segou et de Niamina, tous les nom patronyme Maliens ont des grandes figures derriere leur histoire.
Aujourd’hui, je ne reconnias mon beau pays transforme en un gigantesque bordel avec des chambres de passe partout.
C’est des laches ces gendarmes. On les connait maintenant c’est sur les civils desarmes qu’ils peuvent exercer leur sales besognes. Ailleurs des qu’ils entendent un coup de feu ils sont les premiers a se jeter sous les lits des civils qu’ils sont censes proteges. Honte a vous. Ce pays est vraiment a refaire de bas en haut et de haut en bas.
Une république voyou, chacun fait qu’à sa tète comme bon lui semble,
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