Un militaire fauché par un cortège de mariage

    2

    Un cortège de mariage fait deux victimes parmi lesquels un caporal de l’armée malienne et un civil. L’accident est survenu ce jeudi aux environs de 11 heures. Devant la  Direction Centrale des Commissariats des Armées. Bilan : deux personnes envoyées aux urgences, deux motos broyées, une voiture dans le caniveau et les mariés sous le choc.

     

    «Ils ont été prévenus, ils savent bien que nous sommes en état d’urgence », disaient certains. « C’est un fait de Dieu », disaient d’autres. Il a fallu l’intervention de sages personnes pour que les partisans de ses théories ne s’affrontent pas. En tout cas, dans un pays où on fait fi des règles qui réglementent  la vie en société, il ne peut y avoir  que des drames de ce genre.

     

    L’irréparable a failli être commis ce jour-là, à proximité de la Base 100 de l’armée. Car un accident de circulation pour le moins inhabituel s’est produit. Une voiture fait deux victimes et finit sa course dans le caniveau. Au volant, une dame qui, selon un témoin, a perdu le contrôle son véhicule. « Vous savez dans un cortège les véhicules se suivent. C’est ce qui fait tout son charme. Mais à cause de l’embouteillage, la dame a  failli perdre le contact avec les autres. Elle a voulu faire  une déviation par la piste cyclable. Et c’est là qu’elle a  percuté deux hommes », nous raconte le témoin. « A bord du véhicule, se trouvaient cinq femmes y compris la conductrice. Apres l’accident, elle s’est mise à hurler de tout son être. Apparemment, elle n’avait rien tout comme les autres passagères. Mais elle a été conduite à l’intérieur de la base », indique témoin.

    Sur les lieux de l’accident, une chaine de solidarité se met en place pour secourir les deux hommes percutés par la dame : un militaire et un civil. Le  militaire, qui ne souffrait, apparemment, d’aucune fracture,  a été évacué dans le véhicule d’un particulier. Le civil, blessé  à la jambe, a dû attendre l’arrivée des sapeurs-pompiers  pour être évacué, à son tour, vers l’hôpital Gabriel Touré.

    Mamadou Togola  

     

    Commentaires via Facebook :

    2 COMMENTAIRES

    1. CEUX QUI DISENT QUE C’EST UN FAIT DE DIEU DOIVENT LA FERMER. CES GENRES DE CHOSES PEUVENT ETRE EVITE EN CHANGEANT DE COMPORTEMENT. LES AUTORITES DOIVENT METTRE FIN AUX EXCES LORS DES CORTEGES. NON SEULEMENT DES FARFELUS METTENT LEURS PROPRES VIES EN DANGER MAIS AUSSI CELLES DE PAUVRES INNOCENTS.

    Comments are closed.