‘est dans la nuit du samedi 24 janvier, aux environs de 22H, que Salif Sawadogo a été aperçu sur le pont des martyrs par des passants avec une attitude suspecte. Attiré par les jacassements continuels de ce dernier, des passants ont compris qu’ils avaient affaire à quelqu’un qui avait l’intention de faire une énorme bêtise. C’est alors qu’ils ont décidé d’alerter les policiers en faction tout juste à côté du Palais de la culture. Ceux-ci leur ont suggéré d’user de stratagème pour empêcher Salif Sawadogo de se suicider. Il s’agissait pour eux d’approcher le plus près possible du Burkinabé et de le saisir au moment opportun car, selon les policiers, dès que le jeune homme les verrait en tenue, il n’hésiterait, pas à se jéter du haut du pont.
Hélas ! Prenant leur courage à deux mains, les passants vont tenter d’intercepter Salif Sawadogo. Ce dernier, les voyant se diriger vers lui, va effectuer le saut fatal. Immédiatement, les gendarmes de la brigade fluviale vont se lancer à sa rescousse avec une pirogue à moteur pilotée par l’adjudant Ibrahim Baba. Grâce à leur lampe torche tactique et l’aide des passants qui criaient à vive voix ” par ici, il est tombé de ce côté “, les gendarmes vont réussir à localiser l’endroit où le jeune Salif se noyait. Repêché, le jeune homme, plutôt que de remercier ses sauveurs, va se débattre de toutes ses forces pour essayer de se jeter à nouveau dans l’eau. Les gendarmes après l’avoir maitrisé, l’ont remis entre les mains de la protection civile.
Dans l’entretien qu’il a bien voulu nous accorder, le commissaire Cheick Coulibaly du 4e arrondissement nous a éclairé, concernant l’affaire du jeune burkinabé nommé Salif Sawadogo qui a tenté de se suicider en sautant du haut du pont des martyrs. Il fait la lumière sur cette affaire: “Il y’a une affluence de jeunes Burkinabés vers les zones aurifères, c’est un fléau auquel le Mali aussi fait face. Quand ils viennent chez nous, c’est pour chercher de l’argent et la plupart d’entre eux viennent des villages et pensent que la zone aurifère au Mali est un Eldorado. J’ai arrêté un passeur, il y’a seulement quatre ou cinq mois, qui accompagnait des jeunes vers des mines aurifères. C’était impossible de communiquer avec eux car. Il y’avait une barrière de langages. C’est le cas de Salif Sawadogo. Sous l’effet du choc, il n’arrivait pas à parler, quand il a été repêché. Il marmonnait et l’on ne comprenait pas ce qu’il disait. Salif Sawadogo ne comprenant ni bambara, ni la langue de molière n’a pas pu expliquer son geste au gendarme. Les seules informations qu’ils ont réussi à tirer de lui furent son nom et son âge. Mort de froid, avec les dents qui claquaient, la vie de Salif Sawadogo est entre les mains de la protection civile. Il était en provenance de Kéniéba, la zone aurifière et on en déduit que c’est quelqu’un qui n’a pas eu, une bonne récolte et que, pour des raisons de dignité, il a préféré tenter de mettre fin à ses jours plutôt que de rentrer chez lui au Burkina bredouille “.
Le commissaire Coulibaly salue au passage la prouesse de la brigade fluviale qui a réussi à sauver la vie de l’adolescent à l’aide d’une pirogue à moteur.
Les passeurs, qui se livrent à ce type de trafic humain, promettent monts et merveilles aux parents de leurs proies mais le plus souvent, la déception est cruelle. Telle est le cas pour Salif Sawadogo selon Cheick Coulibaly.
La pression sociale est telle qu’elle pousse inexorablement et toujours ces jeunes à préferer l’éxode rural et dès qu’ils sont face à la situation et sont confrontés à la dure réalité, les rêves se volatilisent et la honte s’installe. Ce qui les pousse à commettre une telle folie.
Par Paul DAO et Mohamed HAIDARA
😀 😀 😀 😀
meuh non !
il était tellement désespéré par le mali …
… qu’il a pensé pouvoir rentrer chez lui à la nage, c’est tout !
😀 😀 😀 😀
un jeune de 23 ans à toute une vie devant lui!
Voilà ce que devraient faire tous less jeunes maliens plutôt que de jeter des pierres aux soldats de la Minusma ou de voler des mobylettes !!!! suicidez vous ,les crocodiles ont faim 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆
Helas , la vie n’est pas facile ni au Mali ni dans toute el’Afrique. D’ailleurs la jeunesse est laissee a elle meme plein de desespoirs. Sppportez ce pauvre jeune du mieux que vous pouvez et aidez les jeunes a s’en sortir de cette misere trans-africaine. L’avenir c’est l’Afrique mais pas de la facon ou nos dirigeants et leurs boss Nous utilisent ous et toutes a des fins economiques, partisanes et personnelles.
La Jeunesse, [articulierement la Notre, a besoin de beaucoup et de beaucoup d’aides. Que protege notre jeunesse.
Il doit avoir une autre raison car un jeune de 23 ans à toute une vie devant lui!
Ce jeune burkinabè, pourquoi voudrais- tu mettre fin à ta vie, je déplore tellement que tellement, tu n'as que 23 ans, ta vie est devant toi. tant qu'on vit, il y a du malheur et du bonheur. La vie c'est un combat sans cesse.
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