Sinaly, enseignant de son Etat, a passé ce dimanche sans pouvoir goûter aux délices du mariage de sa sœur. Et pour cause : il a été victime d’un malaise pour avoir consommé un jus de Bramali, dont la date de péremption est largement dépassée. Revenu à lui, après d’intenses soins, il dénonce l’inaction de la direction nationale du commerce et de la concurrence : « je ne comprends vraiment pas l’utilité de ce service. Car le manque de contrôle met en danger la vie de milliers de citoyens ». Avant de s’en prendre à la société Bramali : « une société de renom comme Bramali, doit veiller à la santé de ses consommateurs ». Un autre invité au mariage, qui a échappé de justesse, estime que l’Association des Consommateurs du Mali (ASCOMA) joue, quant à lui, un rôle de figurant. Elle ne se soucie vraiment pas de la santé du citoyen. Aly Oumar, cadre d’ong, va plus loin. Pour lui, ces différentes associations ont d’autres chats à fouetter que de s’occuper de notre santé : « le Mali est devenu le territoire de tous les dangers, par la faute souvent d’operateurs étrangers qui ne songent qu’à faire fortune avec la complicité de nos plus hautes autorités ».
Hadja, ménagère, nous dit ironiquement : « c’est parce que, mon beau frère a failli trépasser que vous vous êtes rendue compte que nos vies sont en danger. Quotidiennement ». Mieux, indique t-elle-, si les agents du service d’hygiène passent dans les boutiques, s’ils ont de quoi à se mettre sous la dent ils, s’en fichent.
Badou S Koba
Je ne comprends pas que les maliens boivent ce poison fabriqué par les belges, bouré de:
-de colorant
-d’asparthane, très mauvais pour la santé
-edulcorant
-sucré à mort
-etc…
Alors qu’il suffit de se faire son bon dableni et son Gnammankoudji avec du vrai sucre naturel (pas le sucre blanc qui est travaillé chimiquement…)…
quelle tristesse 😥
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