Tronçon Sanankoroba-Dankassa : Comment l’AGETIER a roulé dans la farine les populations riveraines de cette bretelle

    4

    Il y a quelques mois, le quotidien national l’Essor publiait un avis d’appel d’offres relatif aux travaux de réfection et d’entretien de la route   Sanankoroba-Dankassa dans le Mandé, en passant par les villages de Kabé-Touréla- Niengué-coura etc. Mais de la date  de publication de celui-ci à nos jours, c’est le statu quo ante  le plus total. Pas un seul coup de pioche n’a été encore entendu par les populations riveraines, malgré le chronogramme fourni par l’entreprise en charge de ces travaux. Il s’agit de l’AGETIER, dont le siège est dans la cité des Balanzans

    Selon  ses propres estimations, ces travaux programmés sur une distance de 85kms devraient seulement durer trois mois, soit d’octobre 2012 à décembre 2012. Mais, comme il faut  s’y attendre, le grand enthousiasme suscité par cette « révélation » s’est aussitôt  retombée, plongeant du coup  ces braves populations dans un profond sentiment de déception et de désarroi. Pour la bonne raison qu’elles éprouvent aujourd’hui ce douloureux sentiment d’avoir été flouées  roulées dans la farine..Persuadées que ces sommes importantes allouées par la Banque mondiale et les partenaires financiers ont pris le chemin vers d’autres destinations moins avouables. Quand, ils n’ont pas été simplement détournés par des cadres véreux de la boite, comme le laisse courir d’ailleurs avec insistance une certaine rumeur.

    Il faut rappeler que nos investigations menées dans un premier temps  au niveau de la direction nationale des routes nous avait alors permis de comprendre un tant soit peu les mécanismes de financement de ces réseaux routiers  et autres « pistes rurales ». C’est après notre passage, que l’AGETIER, faisait parvenir subrepticement  à notre rédaction   le fameux calendrier cité plus haut. Mais avec un peu de recul, l’on comprend  assez aisément ( et c’est qui fait encore plus mal à ces populations meurtries ) qu’elle voulait simplement tromper  leur vigilance quand elle ne les prend pas surtout pour des zozos).

    Mais alors que peuvent-elles  faire maintenant ? Prendre  leur mal en patience, ou interpeller directement le nouveau ministre de l’équipement et  des transports  le colonel Abdoulaye Koumaré, cet homme jouit, comme nous le savons à travers certains recoupements d’une réputation vraiment  flatteuse au sein de notre Armée. Une délégation constituée de principaux représentants des différents villages est prête à rencontrer le ministre dans les jours à venir, histoire de mieux cerner les dessous de cette affaire qui risque de sommeiller encore longtemps, jusqu’à l’apparition de nouvelles pluies.

    Un calvaire sans fin

    L’état  désastreux de cette bretelle est (si) catastrophique, que pendant toute la durée des hivernages, ces braves et « stoïques » populations sont restées   longtemps soumises à un douloureux calvaire,  qui ne prendra réellement fin, qu’avec la fin définitive de ces travaux. Ce très regrettable processus de dégradation en cours s’est  aussitôt  vu accentué depuis quelques années déjà par un ballet permanent et ininterrompu de camions bennes qui vont s’approvisionner en divers matériaux de construction (sables, moellons, graviers etc..) dans de nombreux villages de la localité.

    A défaut donc de pouvoir commencer les travaux, l’Etat doit vigoureusement sévir pour mettre un holà énergique à ce commerce qui n’apporte en réalité que des broutilles à ces villages, comparées aux immenses bienfaits d’une bretelle reliant de nombreux villages remarquablement engagés dans de prodigieuses activités de production agro-pastorales et maraichères.

    Au cours de notre petite randonnée dans la région, la semaine dernière, nous avons promis et rassuré ces populations du cru de toute notre disponibilité à leur fournir autant que possible toutes les informations concernant cette affaire.

    Pour en savoir plus, une équipe de notre rédaction se rendra cette semaine à Ségou, pour rencontrer les responsables de cette entreprise. Affaire à suivre, donc !

    Bacary  Camara

    Commentaires via Facebook :

    4 COMMENTAIRES

    1. a mon avis le journaliste a du confondre Ageroute et Agetier qui n.est pas une entreprise il donne plutot des marches aux enpreneurs Thiekoura est un homme serieux ainsi ke les chefs de projets

    2. Une relecture de l’article afin d’éviter de nombreuses fautes d’orthographe et de français n’aurait pas été du luxe…
      En outre, je ne peux qu’appuyer les deux autres commentaires précédemment publiés : Malheureusement, cet article n’est ni fouillé, ni vérifié.

    3. Monsieur, il est temps que vous et vos collègues aillent à l’école des procedures de financement des projets et des procedures d’acquisition.
      Aujourd’hui tous les maliens doivent comprendre que les bailleurs de fonds ne versent pas de l’argents liquide dans nos banques et que les charges de mise en oeuvre de ces projets les utilisent comme ils veulent. Non Monsieur. Renseignez vous.
      Les conditions de décaissement sont compliquées.
      Quand un bailleur vire un franc vers le pays emprunteur c’est qu’il y a une justification et surtout pour les travaux, le paiement est direct. C’est à dire, le bailleur verse le montant des travaux exécutés dans le compte de l’entreprise.

    4. Du n’importe quoi. Cet article est cousu d’inepties. Tout le monde sait que l’AGETIER n’est pas une entreprise, elle recrute plutôt des entreprises. Un tel article ne fait pas grandir votre journal, Monsieur le Directeur de Publication.

    Comments are closed.