Le poste de péage et de pesage de Sanankoroba, à une trentaine de Kilomètres de Bamako, a été attaqué le lundi 24 octobre 2016, aux environs de 19 heures. Le bilan provisoire fait état de 3 morts, tous des civils. Il s’agit de deux agents du ministère de l’équipement et des transports, chargés de vendre des tickets, et un planton, chargé de faire du thé pour les agents de sécurité et les guichetiers. Le seul gendarme présent a fui.
Selon une source présente sur les lieux, nous avons appris que l’un des guichetiers abattus se trouvait sur le trottoir et que le second a été abattu dans son guichet. Quant au planton, il aurait été pris au dépourvu quand il faisait tranquillement son thé.
La même source nous indique que les assaillants, au nombre de quatre, criaient « Allahou Akbar » quand ils se mettaient à tirer sur tout ce qui bouge. Cela amène évidemment à se poser la question si les assaillants étaient des Djihadistes ou de simples bandits se cachant derrière la religion.
A en croire la même source, il n’y avait pas de gendarmes sur les lieux. Une autre source nous indique que quelques instants après l’attaque, le juge de Sanankoroba, le chef de brigade de la gendarmerie de Sanankoroba, le maire de Sanankoroba se sont transportés sur les lieux afin d’aller constater les dégâts. Sur les lieux, le juge de Sanankoroba aurait ordonné l’ouverture d’une enquête.
Après les premiers constats, les trois corps ont été remis à la protection civile en direction de Bamako. Le constat est que les bureaux, les guichets et la salle de garde étaient criblés de balles ; les impacts visibles.
Selon notre source, les guichets du péage sont tous équipés de caméra de surveillance. Ces caméras seront très utiles aux enquêteurs car elles devraient permettre d’identifier les assaillants.
Il faut rappeler que la pharmacie de Sanankoroba avait été braquée par des hommes armés, emportant avec eux quelques espèces sonnantes et trébuchantes. C’était il y’a une vingtaine de jours.
Il semblerait que le mode opératoire utilisé par les assaillants de l’attaque du poste de péage serait le même que celui de la pharmacie.
Le ministre de la sécurité intérieure, Salif Traoré, sur sa page facebook, a estimé que les forces spéciales, la gendarmerie et la protection civile sont sur les lieux. Les investigations et le ratissage sont en cours.
Notre enquête nous a permis de savoir que normalement, c’est 4 gendarmes qui devraient monter la garde ce jour-là au poste de péage et de pesage. Cependant, il est regrettable de constater que le soir de l’attaque, il n’y avait qu’un seul gendarme. Ce dernier a d’ailleurs préféré prendre la fuite que de défendre les pauvres civils.
La question qu’on se pose est de savoir où était donc les 3 autres gendarmes au moment de l’attaque.
B BOUARE
J’ai vu les quartes gendarmes ce jour là avec des putes
Les gendarmes en abandon de service doivent s’expliquer devant les autorités compétentes.
les gendarmes en abandon de service sont peut etre les memes qui ont retournés leur armes contre ceux qu’ils sensés proteger .Une piste a ne pas negliger
les gendarmes en abandon de service sont peut etre les memes qui ont retournés leur armes contre ceux qu’ils sont sensés proteger .Une piste a ne pas neglige
paix a leur ames ses innocents tue pour je dirai rien. comment voulez-vous qu’un gendarme lutte contre 4 bandits armes, c’est innadimissible seul Dieu le tout puissant peut sauver le mali. il s’est se qu’il fait car lui seul a la solution a nos problemes.
IL a raison comment va t-il accepter de mourir pour rien ceux qui sont aux affaires ne font rien pour les doter d’armes adéquates normalement un poste de péage si important il faut mettre au moins 10 gendarmes.
Avec 10 gendarmes la part de chacun sera minime
gouvernement imcompetent
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