Ces trois gardiens ont soustrait plus de 1.650 cartes de recharge de 20.000 FCFA et les ont vendues sur le marché à la somme de 15.000 FCFA l’unité. Toutes les personnes impliquées dans cette affaire ont été arrêtées et conduites au commissariat de police du 3ème arrondissement et seront présentées au procureur près le tribunal de la commune II pour répondre de leurs actes.
‘est le 22 juillet dernier que le commissariat de police du 3ème arrondissement a été informé par les responsables de la SOTELMA de la vente de ses cartes de recharge de 20.000 FCFA à 15.000 FCFA dans le district de Bamako et ses environs. C’est ainsi que le commissaire en charge du 3ème arrondissement, Issa Konaté à instruit aux éléments de sa brigade de recherches de tout mettre en œuvre pour mettre la main sur les auteurs de ces activités frauduleuses. Immédiatement, le chef BR, Issa Niangaly mit son réseau de renseignement en branle afin de traquer tous ceux qui sont concernés.
Quelques heures plus tard, les limiers mirent le grappin sur un coiffeur du nom de Salif Ballo qui avait à sa possession 25 cartes de 20.000 FCFA. Ce dernier tentait de les vendre à un commerçant à 15.000 FCFA l’unité. Il a été conduit au commissariat de police du 3ème arrondissement pour des investigations approfondies. A l’interrogatoire, Salif Ballo a dénoncé ses deux complices qui sont des agents de la société GUARD en service au magasin de la centrale SOTELMA. Il s’agit de Daouda Mallé et Salia Diallo qui ont été, à leur tour, conduits au poste de police.
A l’interrogatoire, ils ont reconnu les faits qui leur sont reprochés en déclarant avoir soustrait une importante quantité de cartes de recharge de 20.000FCFA. Ils ont dénoncé leur complice, un certain Karembé, qui jouait le rôle de receleur. C’est, le 26 juillet dernier qu’il est tombé dans le filet des hommes de l’inspecteur Niangaly.
La perquisition effectuée chez lui a permis de retrouver sept cartons contenant chacun 200 cartes de recharge et cinq petis cartons contenant chacun 50 cartes de 20.000 FCFA pour un montant de 31 millions de nos francs.
Toutefois, des questions demeurent. En effet, les cartes volées avaient été classées obsolètes par le SOTELMA. Comment les gardiens ont-ils pu les réactiver ? Ont-ils bénéficié de complicité interne ? L’enquête policière doit également éclaircir cet aspect. D’ici, les trois malfrats seront mis à la disposition du procureur.
Cléophas TYENOU
En tout cas, le limier a fini son bolot et le reste ne regarde que la sotelma a savoir comment les cartes classees obsoletes ont pu activer
Il parait qu’une fois au commissariat, ces derniers n’ont pas pu prévenir leurs familles: ILS N’AVAIENT PLUS DE CREDIT!
Opportunistes
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