Tribunal de la Commune VI : L'homme qui couchait avec ses filles

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    La semaine dernière, un fait étrange s’est déroulé au tribunal de première instance de la commune 6 du district de Bamako. Le nommé A. Maiga a été conduit au parquet et placé sous mandat de dépôt pour des faits qui sortent de l’ordinaire.

    Maiga a, en effet, perdu son épouse depuis quelques années et, apparemment, il  n’a pas tardé à trouver une compensation. L’homme se tourna vite vers sa première fille (une mineure de 17 ans) dont il commença à solliciter avec assiduité des faveurs sexuelles. Comme la démoiselle s’opposait à ces amours contre-nature, le brave compère la soumit à un régime de coups et de diète alimentaire. Elle finit par craquer. Chaque soir, elle recevait les assauts libidineux de son voyou de père et finit par tomber enceinte. L’enfant, comme frappé par une malédiction divine, mourut dans le sein de sa mère qui, de guerre lasse, décida de s’exiler loin de la famille paternelle.

    Ce faisant, la démoiselle abandonnait à un risque grave sa soeur cadette de 15 ans, restée auprès du père. Sans égard pour l’innocence de sa fille cadette, A.Maiga engagea contre elle son bras de fer favori. Cela passa par des câlins, des menaces, des contraintes… La jeune fille ne résista pas longtemps aux assiduités de son père qui l’entraîna au lit. L’habitude s’installa. Apprenant le calvaire de sa soeur, la première fille alla porter plainte au commissariat de 7ème arrondissement qui, aussitôt, mit le grappin sur le père incestueux.

    Selon nos sources, Maiga reconnaîtra son forfait en enquête préliminaire. Déféré au parquet de la commune 6, il sera placé sous mandat de dépôt et réfléchit actuellement sur son  sort à la maison d’arrêt de Bamako.

    Des sources se demandent tout haut si Maiga est fou à lier ou s’il est tout simplement un déviant sexuel. Il faudrait peut-être répondre que son cas tient des deux. Mais il semble bien que sa folie de plaisirs interdits ne soit pas une situation très rare par les temps qui courent.

     

    LA PROIE DU CHIEN

     

    En effet, en commune 5, un cas similaire s’est récemment produit et est déféré lui aussi au parquet du tribunal. Dans cette seconde affaire, le père incestueux, qui vivait avec sa fille de 14 ans, était si attaché à sa proie qu’il se déplaçait de quartier en quartier avec elle dès qu’il sentait que l’entourage soupçonnait leurs relations condamnables. On eût dit un chien qui tiendrait sa proie entre les dents chaque fois qu’il craignait de la perdre. Prions Dieu qu’il pardonne au Mali car pour moins que ces crimes, des peuples ont été détruits par le Tout-Puissant!

    La Rédaction

     

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