L’ouverture anarchique des bars et autres chambres de passe est en train de devenir une véritable préoccupation nationale. Ainsi dans la plupart des communes du district, il y a des cas de litiges qui transforment des maisons à usage d’habitation en bars et chambres de passe, toujours en dépit de l’opposition farouche des riverains.
C’est le cas du triangle de Boulkassoumbougou en commune I du district de Bamako où les riverains se sont mobilisés à faire échouer le projet d’installation d’un bar dans leur quartier. C’est pourquoi les riverains se sont organisés en association pour coordonner leurs initiatives et actions. Ainsi, la trentaine de chefs de famille se réunissent régulièrement pour déterminer la marche à suivre. A ce titre, ils ont déjà envoyé aux autorités politico-administratives une première pétition, pour les alerter sur les agissements de M. Sériba Kéïta à vouloir installer un bar dans leur quartier. Pas plus que de début de cette semaine la deuxième pétition a été envoyée à un certain nombre d’autorités politico-administratives pour les alerter sur ce projet d’installation de bar. Il est important de rappeler que dans ce triangle sont installés 2 établissements scolaires. Le Lycée technique Ganga et l’école fondamentale Champion, chacun de ces établissements comptent plus de 300 élèves.
Le triangle de Boulkassoumbougou, pour ceux qui ne connaissent pas la zone est situé entre les rails et le goudron, un couloir isolé de bande de terre très favorable aux activités illicites dès lors qu’il y a un déclic. Alors pour les riverains, le bar en gestation est incontestablement le déclic qui va ériger la zone en espace de non droit. Déjà, pendant les périodes normales, les alentours ont une réputation de zone dangereuse. Imaginez un instant l’installation d’un ingrédient favorable comme un bar avec son corollaire d’insécurité et d’individus égarés. Un bar avec des chambres de passe est un potentiel refuge de délinquants et autres malfrats.
Les responsables des riverains demandent donc aux autorités de prendre très vite les dispositions qui s’imposent pour arrêter ce projet. Car ils ne sont pas sûrs de pouvoir contenir encore longtemps la colère des jeunes du quartier qui sont déterminés à saccager le bar.
En outre, le proviseur du Lycée Ganga est déterminé à organiser un sit-in devant le bar si jamais, il devait un jour ouvrir ces portes. Cette énième situation d’ouverture anarchique de bar met en doute le sérieux du travail des services techniques qui délivrent des autorisations sans un travail préalable. Ainsi des informations que nous avons pu recueillir attestent que le sieur Sériba Kéïta dispose d’une autorisation de l’OMATHO. Cette situation du triangle de Boulkassoumbougou est pourtant la partie visible de l’iceberg dégoutant. Alors il est encore temps pour nos autorités de réagir avant qu’il ne soit trop tard, car les riverains suivent l’évolution des travaux du jour au jour. Alors, …
Youba KONATE
La loi est dure mais elle reste la loi, est ce que le journalisme peut nous indiquer la distance entre le bar et les lycées? Est ce que les Lycées sont construits sur un terrain ayant pour vocation d’en faire un Lycée Privé selon le Schéma d’Urbanisme du quartier? Donc faisons bien la part des choses pour les commerces et établissements d’enseignements qui ouvrent tous les jours à Bamako et pourtant chacun doit gagner sa vie honorablement!
Quant sa parle d adultère de sexe il y a plus de 10 commentaire min…..et quand sa parle de fermer un bar plus de commentaire ah Mali ba!!!!!!!!! De lo mina
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