Triangle de Boulkassoumbougou : Un bar qui dérange

    0

    Sériba Diarra, employé à la mairie de la Commune I, nourrit un projet d’ouverture et d’exploitation d’un bar, restaurant et chambres de passe dans le triangle de Boulkassoumbougou en Commune I. Les riverains ne l’entendent pas de cette oreille. Un bras de fer est engagé entre les deux parties et le pire est à craindre.

     

     

    Malgré l’intervention de toutes les voix autorisées pour lui déconseiller son projet, Sériba Keïta tient à le réaliser. Il veut bâtir un établissement comprenant un bar, un restaurant et des chambres de passe dans le triangle de Boulkassoumbougou en Commune I du district de Bamako, sur la route de Koulikoro, place Laboratoire central vétérinaire. L’homme le dit à qui veut l’entendre qu’il a son agrément en bonne et due forme et que personne ne peut l’en empêcher. Déjà le projet commence à prendre corps.

     

     

    Sauf que les riverains regroupés dans l’Association des habitants et riverains du triangle de Boulkassoumbougou ne l’entendent pas de cette oreille. Une pétition est lancée et des correspondances ont été envoyées à toutes les autorités compétentes pour que le projet soit mis en échec.

     

     

    Les populations évoquent des craintes de voir un tel établissement apporter l’insécurité dans leur quartier qui souffre déjà d’un déficit d’éclairage. Elles craignent que l’établissement ne serve de refuge à des bandits de grand chemin.

     

     

     

    Il se dit que le promoteur en question n’a pas bonne presse. Il posséderait un autre établissement dans un autre quartier de Bamako où il est permanemment en conflit avec les populations à cause des meurtres qui s’y produisent. Aculé dans ledit quartier, M. Diarra voudrait transférer cet établissement sac à problèmes à Boulkassoumbougou.

     

    Dans tous les cas, les populations sont déterminées à mener la résistance jusqu’au bout, même au prix de leur vie. La jeunesse promet de casser l’établissement si jamais leurs démarches administratives ne venaient pas à aboutir. Déjà le lycée Technique “Gangan” prévoit de faire un sit-in devant l’établissement en question avec ses 600 élèves. La tension monte entre les deux parties.

     

     

    A. D.

     

    Commentaires via Facebook :