Incroyable mais vrai! Mercredi 13 octobre 2010, une troupe de soldats du camp des parachutistes de Djicoroni revenait de Koulouba. C’était vers l’aube (5 h) et la troupe d’une centaine d’éléments faisait du petit trot en direction de sa base de Djicoroni (commune 4 du District).
Comme à l’accoutumée, la colonne sportive occupait les deux versants de la route de Koulouba qui passe devant le jardin zoologique. Soudain, l’enfer! Un taxi jaune surgit de derrière les soldats, dévalant la colline à la vitesse du vent. Avant de réaliser ce qui se passe, les soldats sont fauchés comme du blé. Au milieu des cris et des hurlements de douleur, 16 soldats tombent, grièvement blessés. Ils sont transportés d’urgence à l’hôpital du Point G où l’un d’eux décède le jeudi 14 octobre. L’enterrement de l’infortuné soldat a lieu le même jour au camp de Djicoroni. Selon nos sources, le taximan fut surpris de voir un groupe de personnes chanter et courir le long de la route. Voulant se déporter sur l’autre côté de la route, il y trouva un groupe plus compact encore. Il perdit alors son sang-froid; la pénombre de l’aube, les phares et les freins déficients du taxi n’arrangeaient d’ailleurs rien. Le taximan, se rendant compte du désastre qu’il venait de causer, sauta de son véhicule et disparut dans les bois. A ce jour, il n’est pas retrouvé. Il devait être d’une grande agilité pour échapper ainsi à une centaine de soldats. Ironie du sort, le chauffard transportait un soldat de l’armée de terre qui donna sa description mais ne put l’empêcher de prendre la clé des champs. Le véhicule déglingué, lui, reste toujours à l’endroit où l’accident s’est produit. Folle affaire, dites-vous ?
A GUINDO