Trafic d’influence et abus de pouvoir : La conseillère municipale Mme Diabaté Fatoumata Dionbana emprisonne quatre personnes sur du faux

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    Difficile d’espérer d’un Etat de droit si la justice n’est pas bien rendue. Et la situation est plus délicate  on se sert de la justice pour abuser de paisibles citoyens. Trois transitaires et un médecin viennent de faire les frais d’une justice à deux vitesses. Mme Diabaté Fatoumata Dionbana, conseillère communale à la mairie de Baco- Djicoroni en commune V passait pour acheter un billet d’avion pour la France dans une agence de voyage. Sur  ordre d’un magistrat de la place, qui serait en train de l’appuyer, elle porte plainte contre de paisibles citoyens qu’elle même a provoqués. Mme Diabaté aurait juré de les envoyer au Parquet, ne serait-ce qu’une nuit, pour qu’ils sachent de quoi elle est capable

    L’incident remonte au lundi 28 janvier aux environs de 15h dans la cour Domo Ouologem du centre ville non loin du bureau de transit (S2CD) société de conseil consultation et assistance en douane. Dans le même bâtiment se trouve une agence de voyage. Mme Diabaté Fatoumata Dionbana qui se rendait dans cette agence pour gérer les formalités d’un voyage a préféré se garer en face du  bureau de transit.  Elle sera suivie quelques instants plus tard par Boubacar Abdoul Kader agent du bureau de transit et Madou Koné médecin de son état. A peine la conseillère municipale était-t-elle sortie de l’agence qu’elle se mit aussitôt à accuser les agents du bureau de transit d’avoir bloqué sa voiture. Depuis l’escalier, on pouvait l’entendre héler les propriétaires des deux voitures.  Ces derniers à savoir Abdoul Kader et Madou Koné ayant entendu les complaintes de la conseillère municipale comme s’il s’agissait d’une forcenée sont immédiatement sortis du bureau.

    Kader qui croyait bien faire en  suggérant gentiment à l’élue communale de lui faire de la place  pour qu’il puisse bien se garer  en a eu pour son compte. Sur un ton plus autoritaire et méprisant, elle dit à ce dernier de ne pas  lui compliquer la vie. C’est là que Madou Koné l’invita à parler plus poliment. Elle a mal apprécié cette remarque. Au point qu’elle a lancé à qui veut l’entendre : ” c’est vous les impolis, vous n’êtes pas de vrais hommes, ceux qui le sont, sont au nord. Pourquoi, vous ne respectez pas les dames ? Ne serait-ce qu’avec mon insigne, vous me devez un respect  absolu”.  En dépit du fait que les deux hommes lui cédèrent le passage,  elle continua d’un ton péremptoire à leur proférer des menaces ” je pars mais je reviens et ce problème sera géré autrement “.

    Une heure plus tard, elle est  retournée pour récupérer le billet qu’elle avait acheté auparavant.  En rejoignant sa voiture, la conseillère municipale a lancé des insanités au personnel  du bureau de transit. Ne pouvant plus supporter une telle effronterie, Issa Diarra a riposté de son siège et lui a donné une raclée. Il fut dissuadé par Mohamed Diarra, le promoteur du bureau de transit.

    Fatoumata Dionbana  ôta sa chaussure et la lança en direction du personnel. Mais le médecin Madou Koné, l’a supplia avant de  l’accompagner à sa voiture. Le même soir, elle s’est envolée pour la France.

    Deux jours plus tard, c’est l’époux de la conseillère municipale, M. Diabaté, qui s’amène au même endroit pour se faire conter l’incident avec sa femme. Il a demandera à Mohamed Diarra de présenter ses excuses à sa encore moins  insultée contrairement à ce qu’elle avance. Un second témoin qui a voulu gardé l’anonymat, a déclaré que c’est plutôt Mme Diabaté qui s’est  déchainée  contre le personnel de transit.

    En voulant recouper l’information, notre reporter en compagnie d’un confrère s’est rendu à la mairie de Baco- Djicoroni pour rencontrer Mme Diabaté. N’étant pas sur place, nous avons pris soin de l’appeler pour recueillir son avis. Malheureusement, nous n’avons rien eu de concret, car la conseillère communale a tout simplement été désagréable au bout du fil.  Elle nous a dit en substance : ” Comment avez-vous eu mon numéro, c’est personnel, je pense ? Vous n’êtes pas juge pour me voir, je pense que je n’ai pas de compte à vous rendre. Si vous écrivez sans m’avoir approché, je porte plainte contre vous”.  Puis elle nous raccrocha au nez.

    Nos responsables doivent avoir un certain niveau de maturité dans leur comportement.  Malheureusement, dans cette affaire la justice malienne ne joue pas son rôle, sinon comment des innocents, peuvent être incriminés  sur la base du faux et emprisonnés. Il ressort des investigations que la conseillère municipale est aidée par un haut magistrat qui ferme les yeux sur ses caprices.

    Même la police se dit dépassée par cette affaire.

                               Affaire à suivre

    Fatoumata Mah Thiam KONE

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    7 COMMENTAIRES

    1. Du n’importe quoi madame la journaliste, de 1′,vous écrivez mal, il y’a pas de concordance dans votre écris et en plus vous mentez comme pas possible, vous parler d’abu de pouvoir, qu’est ce qui nous fait pas dire que vous êtes parent à un des accuses ou qu’on vous a donner un petit billet pour que vous écrivez du n’importe quoi? Respecter votre art mrrd

    2. A la lecture de votre article Mme la journaliste, j’ai relevé quelques contradictions :
      – Vous dites je cite”Ne pouvant plus supporter une telle effronterie, Issa Diarra a riposté de son siège et lui a donné une raclée.”
      – Plus loin vous dites encore je cite “Nos responsables doivent avoir un certain niveau de maturité dans leur comportement. Malheureusement, dans cette affaire la justice malienne ne joue pas son rôle, sinon comment des innocents, peuvent être incriminés sur la base du faux et emprisonnés. Il ressort des investigations que la conseillère municipale est aidée par un haut magistrat qui ferme les yeux sur ses caprices.
      Ne pensez vous pas que ce magistrat veut justement combattre ce que vous etes censée defendre le respect de la democratie ou bien vous ignorez qu’en democratie nul ne doit se rendre justice. Doit on donner des raclées à la femme d’autrui ? La loi du plus fort … Le rôle du journaliste est trop important au Mali en crise.

    3. MADAME LA JOURNALISTE ESSAYEZ D’ABORD DE VOIR CET AFFAIRE A L’EAU CLAIR AU LIEU DE VOUS EN PRENDRE A LA CONSEILLERE.MALGRES SON SALE CARACTERE PEUT-ETRE QU’ELLE AVAIT RAISON D’AUTANT PLUS QUE VOUS N’AVEZ ECOUTE QUE LA VERSION DE L’AUTRE PARTIE.

    4. plus de respec au mali ses les femmes que mes les hommes en prison avat ses la lois et la trandictions regarde je haute pour mon pays merci

    5. ASSEZ ENTENDU DES SOTISES DU MALI. LE PAYS EST A L’IMAGE DE SES DIRIGEANTS ET HABITANTS.OUI C’EST QU’ON MALMENE UN PEUPLE IGNORANT QUI VEUT VIVRE DANS L’OBSCURITE DE L’IGNORANCE MALGRE LES GROS DIPLOMES QU’IL AMASSE A TRAVERS LE MONDE ENTIER.

    6. Pas de surprise à la lecture de l’article.Vous savez bien que le moteur de la candidature de la majorité de nos élus et de nos cadres,est le trafic d’influence et le souci de se servir plus que de servir.
      Ce n’est pas l’intérêt général qui compte, c’est la satisfaction des besoins alimentaires; une fois rassasié après moultes spéculations immobilières, la règle pour ce type d’élu est de se prendre pour “dieu” le père et de mépriser son prochain, car on a dans sa poche des juges “ripoux” et des policiers “ripoux”.
      Sauvons le Mali.

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