Trafic d’être humain : Un enfant malien vendu à un couple d’homosexuel Français

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    Disparu de la maison paternelle depuis le 9 septembre 2003, le petit Amadou Dembélé, de son nom de baptême, fils de Moussa Dembélé, revendeur de carburant et de Coumba Tembely, tous domiciliés à Garantiguibougou en Commune V du district de Bamako, est retrouvé en France entre les mains d’un couple homosexuel Français (deux hommes qui se sont mariés) qui l’adopte comme son propre fils. La mère du porté disparu et son amie résidant en France seraient à l’origine de ce scandale qui ne dit pas son nom.

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    L’information vient du père du petit Amadou Dembélé. Après avoir frappé à toutes les portes y compris celles de la justice et du ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, le sieur Dembélé a finalement opté pour la presse. Il s’agit pour lui d’informer l’opinion nationale et internationale de ce qui lui est arrivé et pour rentrer en possession de sa progéniture. C’est à Kabako qu’il se confie dans la journée du lundi 17 septembre dernier.

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    D’après Moussa Dembélé, le 9 septembre 2003, sa femme Coumba Tembely lui a demandé la permission d’aller rendre visite à ses parents au quartier TSF en Commune II du district, en compagnie de son enfant Amadou Dembélé. Sans se douter de rien, il accède à la demande de son épouse. Celle-ci passe toute la journée chez ses parents. C’est aux environs de 23 heures qu’elle retourne dans son foyer conjugal.

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    Mais sans le petit Amadou Dembélé. Ce qui n’était pas convenu entre elle et son mari. Comme on pouvait déjà l’imaginer, Moussa lui demande où se trouvait son enfant. Coumba le rassure qu’il se trouve avec ses grands parents au quartier TSF. Moussa ne croit pas trop. Tout sommeil cessant, Dembélé se transporte chez ses beaux-parents dans l’espoir de ramener chez lui le petit Amadou Dembélé. Grande fut sa surprise lorsqu’il découvre que son fils n’y était pas. Ici, on lui fait croire que le petit se trouve plutôt chez sa tante Bah Diallo, une des sœurs de Coumba Tembely. Sur le champ, il fonce chez cette dernière. Le petit Amadou Dembélé n’y était pas passé non plus. Que s’est-il donc passé ?

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    Moussa sombre dans une confusion totale. Très en colère, il rentre chez lui pour sommer sa femme de sortir son enfant d’où elle l’avait planqué. Le lendemain, sa belle-mère Sassiré Coulibaly l’invite à venir chez elle pour une information très importante. Elle sollicite également la présence d’un certain Demba pour assister à l’entretien à huis clos. A trois, Sassiré Coulibaly demande à Demba de briefer son beau-fils au sujet de son enfant. Ce dernier décline l’offre pour les raisons que les Tembely connaissent. Finalement, Sassiré lâche le morceau et révèle l’intolérable.

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    A en croire les déclarations de Moussa Dembélé, sa belle-mère lui aurait dit que son petit-fils et sa mère devraient effectuer un voyage sur le Canada pour rendre visite à une de ses filles du nom de Laya et son mari. Mais, certains documents administratifs de Coumba Tembely n’ayant pas été formalisés, contrairement à ceux de son enfant, ce dernier aurait effectué seul le voyage. Donc, rassure son beau-fils, il n’y a pas lieu de s’inquiéter, car le petit Amadou Dembélé se trouve dans de bonnes mains. Comment peut-on faire voyager une femme légalement mariée et son enfant sans informer son mari ? Comme dirait l’autre : « on aura tout vu dans ce Mali démocratique. » Blessé dans son âme et dans sa chair, Moussa Dembélé regagne son domicile, le cœur très serré.

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    L’homme ne peut supporter le coup. Il se décide à déchirer le mystère qui enveloppe cette affaire, à ses yeux, ténébreuse. Il saisit l’Interpol Bamako-Mali avant d’enclencher une action judiciaire contre sa femme. Car, devant l’indifférence de celle-ci et la complicité de ses beaux parents visiblement acquis à la cause de leur fille, Dembélé n’avait que ce seul recours pour récupérer son fils des mains de ses « ravisseurs. » Au même moment, le mari de Laya débarque à Bamako en provenance du Canada. Informé de l’arrivée de celui-ci, Moussa s’empresse d’alerter les autorités policières de l’Interpol Bamako-Mali. Le Canado-malien est convoqué à la police pour les besoins de l’enquête.

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    Ce dernier n’en croit pas ses oreilles lorsqu’il apprend les faits à lui reprochés et à sa femme. Il affirme n’ayant aucune connaissance d’une quelconque affaire relative au petit Amadou Dembélé. Mieux, il n’a jamais reçu chez lui au Canada un enfant en provenance du Mali. A entendre les propos du mari de Laya, la terre semble se renverser sur la tête de Moussa Dembélé. Il se retourne alors contre son épouse en activant l’action judiciaire qu’il avait enclenchée contre elle et un certain Ousmane Traoré dit Man dont le nom avait été cité dans l’affaire. C’était courant 2004. Malheureusement, la justice le déboute de sa plainte pour insuffisance de preuves. Qu’à cela ne tienne, l’homme ne décroche pas. Il se bat comme il le peut pour faire toute la lumière sur la très désormais affaire Amadou Dembélé, son sang.

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    Le petit Amadou Dembélé, désormais Français de par ses nouveaux parents, un couple de guais

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    Au cours de ses recherches, Moussa déclare avoir approché une amie de sa femme, du nom de Maïta Touré, native de la Zone Industrielle en Commune II, résidant en France avec comme numéro de contact : 0033625273877. Selon Moussa Dembélé, cette dernière qui aurait servi d’intermédiaire entre les deux parties, lui aurait révélé que son enfant est en adoption chez un couple français, résidant dans une ville non loin de Tours en France. L’enfant serait en bonne santé. Mieux, elle le met en contact avec les nouveaux parents du petit Amadou Dembélé. Ceux-ci, au cours d’un de leurs entretiens, explique le sieur Dembélé, lui auraient promis de l’argent pour acheter son silence. Mais, c’était mal le connaître, dit-il, car, rien ne peut remplacer sa progéniture. Devant ce refus, les soient-disant parents adoptifs du petit Amadou Dembélé qui a certainement changé de nom, lui coupent toute communication. Comme dit une sagesse mandingue : « Dieu ne laisse jamais mourir de faim les oiseaux du ciel. »

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    Moussa Dembélé rentre en possession d’une cassette-vidéo sur laquelle on peut voir les images retraçant la vie de son enfant chez ses « parents » homosexuels. En plus de cette cassette, il reçoit leur nouveau numéro de contact : 0033637490743, établi au nom de Fabric, le fameux père de Amadou. Le pire dans cette affaire, est que la mère de l’enfant, Coumba Tembely a réussi à faire établir tous les documents administratifs de son enfant au nom d’un nouveau père avec la complicité ou la négligence coupable voire intolérable de l’administration malienne. Toute chose qui n’est pas du tout étonnante dans un pays où l’indécence s’installe véritablement dans les mœurs. Que fera-t-on de cette affaire sous d’autres cieux ?

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    Ce qui est sûr, Moussa Dembélé n’entend pas lui aussi reculer un seul instant. Il promet de saisir à nouveau les autorités judiciaires. En attendant, il prie les plus hautes autorités politiques et administratives du Mali, celles de la France,  l’Ambassade du Mali en France et toutes les bonnes volontés de lui prêter mains fortes afin d’extraire son enfant de l’enfer. Le Président de la République du Mali, le Général Amadou Toumani Touré, en sa qualité d’ami des enfants saura trouver sans doute la solution adéquate aux préoccupations du plaignant. Car, disons-le, un enfant Malien ne mérite pas un sort aussi dégradant. Affaire à suivre.

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    O. BOUARE

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