Tournant du Banconi : Le jeune policier fait chavirer deux grandes dames

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    Beaucoup auraient voulu que le jeune policier de trente ans environ leur livre son secret, c’est-à-dire savoir comment il est arrivé à manipuler deux dames au point qu’elles se battent publiquement et sans vergogne pour lui.

    La scène s’est passée il y a quelques semaines vers le crépuscule au tournant du Banconi, un axe très fréquenté de Bamako. Elle a attiré une foule de curieux. Deux belles dames, l’une la trentaine entamée et le teint très clair et l’autre à l’apparence tamasheq avec des tatouages sur le corps et le nombril percé. Elles ont offert un spectacle hors du commun.

    La première était à bord d’une Toyota “Yaris” de couleur blanche et la seconde sur une Jakarta. Elles se sont subitement mises à se battre à la surprise générale de tous. Des coups très violents suivis d’injures très graves. On pouvait entendre des propos du genre “Tu es qui pour me prendre Mohamed ? ou Mohamed n’a pas été circoncis uniquement pour toi”.

    Elles se sont battues ainsi comme elles pouvaient sous le regard de nombreuses personnes. Par finir, un agent en civil qui passait aussi sur les lieux a eu la gentillesse de les séparer, mais c’était certainement trop tard, car l’une avait terrassé l’autre tout en lui arrachant une touffe de cheveux.

    La foule ne sachant pas la cause du différend n’avait au départ d’autre choix que de regarder et de spéculer. Bamako étant petit, ce qui fait que les gens se connaissent entre eux, il s’est trouvé une jeune fille qui connaissait toutes les deux dames et l’histoire qui va au-delà de l’imaginaire.

    Selon son témoignage, les deux dames sortiraient avec le jeune policier Mohamed. A en croire, ses propos, Mohamed, le jeune policier est admiré par les dames de Bamako sans aucune raison (faisant allusion aux maigres ressources dont le jeune dispose).

    Le hic dans cette histoire est que le jeune Mohamed est marié et sa femme serait même enceinte. Mais ce n’est pas tout. Une des dames bagarreuses était une copine de sa femme. Faisait-elle le combat de sa copine ? Notre interlocutrice de rétorquer non. A l’en croire, la bonne dame sort simplement en cachette avec Mohamed, le mari de sa copine.

    Ce n’est juste qu’un tout petit bout de la vie tumultueuse des Bamako “jolidenw” de la capitale.

    S.T.

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    6 COMMENTAIRES

    1. Djobalar
      “si vous n aimez pas ses commentaires personne ne vous obligent a la lire”

      Au même titre que si tu n’aimes pas NOS commentaires, nous ne t’obligeons pas non plus à les lire! 😎 😎 😎

      A bon entendeur, salut.

    2. La sirène n’est vraiment pas un organe sérieux. Même en faits divers, un article bidon comme celui-là, ne mérite pas d’être publié.

    3. Et dire qu’au Mali, même “ça”, ça peut trouver à être publié! ❗ ❗ ❗ ❗

      Notre environnement médiatique est sans aucun doute la quintessence du sous-développement et de l’arriération! ❗ ❗ ❗ ❗ ❗

      Dans QUEL pays de la sous-région, un pareil torchon infantile aurait-il été publié où que ce soit? 😮 😮 😮 😮 😮 😮 😮 😮

      • Djeli Baba Sissoko aussi etait admire’ pour ses…. histoires imaginaires!!!
        QUE FAIRE? Il faut bien trouver quelque chose pour tuer le temps!!!!

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