Tourmente au PDI-BS : Le personnel réclame six mois d’arriérés

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    Au moment où les prétendus experts du Programme de développement de l’irrigation dans le bassin de Bani et à Sélingué (PDI-BS) se la coulent douce, les personnels des unités locales de gestion de ce programme installées à Djenné, Bla et Sélingué triment sous le soleil accablant. Pourtant, récemment 400 millions de nos francs avaient été débloqués par la Banque africaine de développement (BAD). À quand le changement tant attendu au PDI-BS? Lire notre dossier.

    Pour exprimer leur ras-le-bol face à 4 voire 6 mois de salaires impayés, les travailleurs de l’unité locale de gestion à Djenné du Programme de développement de l’irrigation dans le bassin de Bani et à Sélingué (PDI-BS) ont fait parvenir, hier, une correspondance au ministre de l’agriculture Baba Berthé et au Directeur national du génie rural (DNGR). C’était à l’issue d’une rencontre. Malheureusement, on apprend que cette correspondance qui risque de faire de bruits aurait été escamotée au niveau du secrétariat particulier du ministre. Est-ce normal? En effet, les expéditeurs perçoivent entre 200 et 300 000 F de salaire contre 1 500 000 et 2 000 000 F pour le personnel de Bamako. Cet état de fait n’étonne pas celle et celui qui connaissent les manœuvres maffieuses des responsables du PDI-BS.

    Car, de sa conception à nos jours, ce noble et ambitieux programme n’a connu qu’une gestion louche, clanique et sarcastique. Pis, aussi irascible que cela puisse paraitre, les fameux inspecteurs de la Banque africaine de développement (BAD) sont de mèche avec les responsables du PDI-BS. Ainsi, les rapports des agents de Donald Kaberuka sont toujours sucrés et encensés alors que sur les différents sites au Mali la désolation habite le personnel et la galère mine les bénéficiaires. C’est pourquoi, des dénonciations anonymes ont été faites sur le site internet de la BAD pour qu’un terme soit mis aux sales pratiques qui se font au PDI-BS.

    Récemment, Cheichna Traoré expert en suivi évaluation au PDI-BS aurait étouffé les conclusions du rapport de vérificateur général sur les malversations commises par ses responsables. Aussi, une secrétaire particulière dont l’enfant s’appelle Yaya Samaké ne cesse d’envoyer des messages insultants à son directeur. Que justifie son accès de colère? De quoi a-t-elle été victime? Pendant ce temps, Altanata Ebalgh et Abdallah deux proches de Alhassane Ag Aghatam ancien ministre de l’agriculture ont quitté le PDI. Ont- ils rejoint le MNLA?

    À suivre…

     O. BAH

     

     

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    2 COMMENTAIRES

    1. C’est pour quoi la plupart des projets fars et ambitieux finissent mal au Mali pour corruption et recrutement de personnel ou parents fantoches des ministres tutelles. Des cas où on envoie des enfants ou boys comme chauffeurs et ne savent même pas faire déplacé un véhicule. je suis témoins d’un cas et mêmes les experts ou inspecteurs de ces banques qui viennent sont plus corrompus que nous maliens.

    2. Je confirme que les experts de la BAD sont de mèche avec les agents du PDI-BS. Tout cela se passe sur le dos du contribuable malien comme moi, comme vous. Les emprunts sont à rembourser notre générations et celles à venir. Toute somme détournée par les responsables du PDI-BS qu’ils partagent avec les fameux “superviseurs de la BAD” et le cabinet du Ministre Agattam (dans le temps) leur ouvrira les portes de l’enfer. Dieu ne dort pas.

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