La petite, qui sanglotait, a rencontré de proches parents de retour de la mosquée, lesquels ont voulu savoir ce lui était arrivé. Après ses explications, elle a été immédiatement conduite à l’hôpital, au service de la Protection maternelle et infantile (PMI), situé derrière la mosquée sankoré, à l’Ouest du Centre Ahmed Baba de Tombouctou.
Le diagnostic du médecin fut sans appel: viol avec blessure aggravée. Au moment où nous mettions sous presse, la petite Inna était toujours hospitalisée. Les violeurs, quant à eux, ont vite fait d’abandonner leur domicile. Ils avaient même disparu dans la nature avant que la police, selon nos informations, ne mette la main sur eux. Il s’agirait, nous a-t-on dit, de deux frères utérin nommés Koné, récemment recrutés.
Il semble que c’est la deuxième fois que des éléments des Forces armées maliennes agressent sexuellement des femmes à Tombouctou. La première fois, la hiérarchie avait réussi à étouffer l’affaire. Il n’y a pas eu de justice car le violeur avait tout simplement été muté vers le sud du pays.
Aujourd’hui, les Tombouctiens réclament justice. Ils ne veulent pas d’un arrangement en catimini. Ils souhaitent une véritable condamnation judiciaire et militaire pour les deux violeurs, ce qui pourra servir d’exemple afin que plus jamais cela n’arrive dans la Cité des 333 Saints.
Rassemblées par Chahana Takiou, Youssouf Diallo et Yaya Samaké
cet acte de viol par les soldats maliens est contre leur objectif au nord et très honteux pour les maliens
Ces fils de chiens appellent la malédiction et la honte sur notre armée. Comment pourrions tenir tête à nos ennemis avec de tels fumiers dans nos rangs.
On veiut plus ce gere de chiens dans notre armee pourquoi ne pas recruter les enfants de Tombouctou dans l’armee au mnoins ils ne fuiront pas pour laisser leurs parents
ce que le jour vient de rediger la si ce vrai je veux que toute la ville de 333 saint ce levent comme un seul homme de demnder la depart de cette armee nulle
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