C’était dans la nuit du 1e au 2 Août 2016, aux environs de 2h 30 du matin. Trois voleurs suspectés arrivèrent par effraction au niveau de la famille Traoré à Banconi Noumoribougou non loin de la mosquée. Les voleurs suspects avaient au préalable fait un planning. Pour ce faire, deux d’entre eux firent le guet derrière la concession cible et infiltrèrent leur complice dans la maison.
Alors, le présumé voleur entra dans la famille Traoré par un petit couloir qui mène aux toilettes de la concession. Comme les toilettes se situent derrière la maison, la discrétion était assurée. Une fois dans la concession, l’émissaire dans sa tentative voulait entrer dans une chambre dont le salon était ouvert il trouva Damis un membre de la famille et sa femme qui ne s’étaient pas encore endormis. Ce dernier l’ayant aperçu derrière le rideau pensa que c’était son jeune frère qui partait aux toilettes. Le bandit tira le rideau d’un côté et fit un pas dans le salon. Soudain, le maître de maison lui demanda: ‘’ C’est qui ? ‘’ Avant de crier au voleur. Paniqué, le voleur rebroussa chemin et prit la poudre d’escampette. Il ressortit à toute vitesse par le petit couloir où il était entré. Dehors, ses acolytes l’attendaient. Ainsi, les trois bandits prirent la fuite ensemble.
Alertés par le vacarme, les voisins sortirent de chez eux pour et se mirent à pourchasser les bandits et leurs complices. Malheureusement, ils disparurent dans la nature poursuivis par la clameur publique sans être appréhendés.
Heureusement pour la famille Traoré, les voleurs non pu rien emporter avec eux, car ils n’en avaient pas eu le temps.
Dans le même quartier, il semble qu’une nouvelle méthode de vol se profile à l’horizon. A savoir : Pendant la nuit, vers le crépuscule, ils passent dans les familles pour demander des chambres à louer. C’est en réalité une reconnaissance des lieux, pour y retourner plus tard afin de mener leurs opérations.
C’est le lieu d’attirer l’attention des patrouilleurs (forces de sécurité) sur l’insécurité régnante dans les recoins de Banconi, notamment le secteur de Noumoribougou, qui reste un quartier cible des bandits armés. Surtout que les rues de beaucoup de quartiers ne sont pas éclairées.
O COULIBALY