Tabassage de l’ex DFM du ministère de la culture : Les auteurs sont-ils tapis dans un service spécial ?

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    Selon une source proche du ministère de finance, les hommes qui ont passé à tabac en avril 2013, l’ancien Directeur des finances et du matériel (DFM) du ministère de la culture Nouhoum Diallo seraient des porteurs d’uniforme. Etaient-ils à la solde d’un opérateur économique frustré ? Les indices laisseraient le croire.

    On se rappelle, en avril 2013, un ancien Directeur des Finances et du Matériel (DFM) sous Bruno Maïga, alors ministère de la culture, a été défiguré de coups par des hommes non identifiés à quelques mètres de son domicile. Le motif de son agression avait, semble-t-il, un lien avec son refus à régler les impayés des prestataires de services, ce, en dépit de sages conseils à lui donnés par certains de ses collègues et proches.

    Par sa faute, avait-on appris de lui, de piles de factures s’entassaient sur sa table. Par conséquent, au cours d’un échange de langages violents, un fournisseur lui aurait dit clairement qu’il ne se laisserait pas faire. L’argent n’ayant pas de sentiment, il va de soi que Nouhoum Diallo passait pour une proie à abattre.

    Ainsi, un soir en rentrant chez lui, un motocycliste se serait intentionnellement affalé devant son véhicule. Ayant appuyé sur le frein pour ne pas l’écraser, l’ex DFM fut rapidement extrait de l’engin puis passé à tabac par de jeunes hommes à deux pas de son domicile. La façon d’asséner les coups, le lieu et le moment choisis ainsi que la célérité de l’opération ont fait comprendre à la victime que ses agresseurs sont des porteurs de tenues travaillant dans une structure spécialisée. Mieux, aucun témoin de la scène n’est venu à sa rescousse. Loin de porter plainte contre X, Diallo aurait été alité durant plusieurs semaines. Le tabassage est en passe de devenir un mode de règlement de comptes et même un phénomène banal dans un pays où même le président de la République par intérim fut-il âgé de 70 ans a été agressé dans le palais.

    Taillable et corvéable à merci, Diallo avait quitté le département de la communication pour joindre son mentor Bruno Maïga au ministre de la culture. Le duo agissait comme  larrons en foire. Quand le premier décide le second l’exécute automatiquement. Il convient aussi de signaler que Bruno, bénéficiant du soutien d’un chef ecclésiastique, a été plus tard débarqué du gouvernement.

    Aux dernières nouvelles, Diallo aurait trouvé refuge à la Direction nationale du trésor et de la comptabilité publique (DNTCP). Choyé par ses patrons comme un nourrisson, il est de nos jours abhorré par une bonne partie du personnel qui le taxe d’être hautain surtout lorsqu’il occupait le poste de DFM. Mais les 180 millions de nos francs que devait le ministère de la culture aux opérateurs économiques ont-ils été épongés ?

    La Rédaction

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