Sur plainte de l'ambassade de France suite à une affaire de Visa :Mme Konté et trois de ses conseillers entendus au Tribunal de la Commune III

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    Cette affaire rocambolesque porte sur le trafic de visa d’un étranger dont les documents d’état civil auraient été signés à la mairie de la Commune I. Ainsi, Mme Konté Fatoumata Doumbia maire de la commune et trois de ses conseillers ont été entendus, il y a quatre mois, par un juge d’instruction du Tribunal de première instance de la Commune III. Juridiction de ressort de l’ambassade de France à Bamako, celle-ci aurait porté plainte pour «complicité». Mardi et Mercredi derniers, de nouveaux éléments auraient incité le juge à auditionner les présumés complices.

    Après tant de scandales fonciers, le rebondissement de cette affaire vient, à nouveau, d’étaler à la face du monde le caractère scélérat de l’équipe municipale de la Commune I dirigée par la fameuse femme Mme Konté Fatoumata Doumbia qui a, désormais, pris du plaisir à injurier les hommes comme les députés Oumar Mariko de SADI et le rustre Mamadou Hawa Gassama élu à Yélimané.

    La récente et retentissante affaire dite «la décharge de Doumanzana» au sujet de laquelle, juste la semaine dernière, les ministres Kafougouna Koné et Tiémoko Sangaré étaient interpellés par les députés n’est pas de nature, avec le temps qui court, à faciliter les choses pour Mme Konté qui se rétracte toujours dans le cocon protecteur de l’Adema, son parti.

    Selon nos sources, cette vilaine histoire de trafic de visa épingle directement Mme Konté (Adema), Abdrahamane Touré (URD) et Apha Doumbia (Adema) respectivement maire de la Commune I, quatrième et cinquième adjoint au maire. Nous taisons les noms du quatrième et probablement du cinquième complice pour besoin d’enquête. Ainsi Mardi et Mercredi passés, ils ont été, à nouveau, convoqués au niveau du Tribunal de première instance de la Commune III pour être auditionnés. Apparemment, les allégations que ces présumés complices de trafic de visa ont avancé ne tiennent pas la route. D’où la colère et l’opiniâtreté du juge chargé d’instruire ce dossier à faire jaillir la vérité dans cette affaire.

    Pour qui connait la puissance de la France surtout sa détermination à lutter contre l’immigration irrégulière, de cette affaire dépendrait le reste de la carrière de ce juge dont nous taisons les noms, pour le moment. Mme Konté et d’autres conseillers que ceux impliqués aujourd’hui dans cette affaire ne seraient pas à leur premier coup. Même si le motif de son dernier séjour en France n’était pas clair, Apha Doumbia était en train de se décarcasser afin d’avoir du visa pour accompagner en France l’équipe de basket-ball de la Commune I. Donc, il est soupçonné d’être le cerveau de ce nouveau réseau de trafic de visa français à Bamako.

    Mais, grande est la responsabilité du quatrième adjoint Abdrahamane Touré qui est le maire d’état civil. À signaler qu’à longueur de journée, celui-ci signe n’importe quel dossier que lui balancent ses sbires. Par conséquent, en sus des appels interminables par téléphone des connaissances et autres personnalités influentes, Mme Konté et ses complices seraient prêts à banquer pour éviter de faire la prison dont les portes leur sont largement ouvertes.

    Par ailleurs, à noter que M. Touré serait également poursuivi pour détournement de 11 millions de Cfa au niveau de la caisse d’épargne et de crédit Benkadi de Djélibougou dont il est le président du Conseil d’administration. Il aurait puisé ce montant dans la caisse afin de financer la campagne qui a abouti à son élection. Le hic est qu’il n’a eu, jusqu’à ce jour, la moindre intention de rembourser cet argent qui appartient aux épargnants.
    À suivre…
    Sékou Coulibaly

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