Suite aux travaux de réhabilitation du marche de Missabougou : Les jeunes s’en prennent violemment aux forces de l’ordre causant des blessés et des dégâts matériels importants

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    La journée du mardi 25 Mars 2014 a été très chaude pour certains éléments du Groupement mobile de sécurité (GMS) et des membres de la commission domaniale de la mairie de la Commune VI. En effet, arrivés sur place pour sécuriser les travaux de réhabilitation du marché de Missabougou, les jeunes dudit quartier ont agressé les éléments du GMS, mis à sac les domiciles du chef de quartier, Seydou Sangaré, et du responsable de la commission domaniale de la mairie de la Commune VI, Issa Traoré, avant de saccager le véhicule d’une douanière ayant secouru les policiers en danger de mort. Au moment où nous mettions sous presse, le Commissariat de police du 13ème arrondissement était pris d’assaut par les populations qui exigeaient la libération des 41 meneurs de la fronde interpellés.

    D’après les informations obtenues de sources policières, il y a environ un mois, la commission domaniale de la mairie de la Commune VI, dont dépend Missabougou, a voulu réhabiliter le marché du quartier que les jeunes considèrent, à tort, comme un espace public. Ils sont seraient aidés en cela par une frange de la population. Ce jour, les trois policiers réquisitionnés au niveau du poste de police de Missabougou, débordés, ont vite décampé.

    L’opération a été reportée afin de pouvoir sécuriser au mieux les membres de la commission. C’est ainsi que le mardi 25 mars, 25 éléments du GMS, appuyés par certains de leurs collègues du poste de Missabougou, ont été mis à contribution pour la même opération. Très vite, ils seront envahis par les jeunes du quartier qui ne veulent pas entendre parler de la réhabilitation du marché au motif que l’espace est public et ne doit servir à autre chose. C’est ainsi qu’ils s’attaquent ouvertement aux policiers dont beaucoup ont été grièvement blessés, caillassent leurs véhicules de mission qui ont été sérieusement endommagés.

    Comme si cela ne suffisait pas, ils s’en prennent également aux agents de la circulation routière postés juste à l’entrée du 3ème pont. Très alertes, ceux-ci réussissent à prendre la clé des champs mais leur guérite est saccagée. De passage, une douanière ayant constaté que ses camarades d’armes sont en difficulté, a voulu les secourir.

    Erreur, elle sera la cible des jeunes qui caillassent et détruisent sa voiture. Comme lors d’une révolution, ils se dirigent vers la maison du chef du quartier qu’ils saccagent, puis se dirigent vers celle du responsable de la commission domaniale qu’ils mettent à sac. Selon plusieurs témoins oculaires, les dégâts matériels y ont été très importants.

    Afin de contenir ce qu’il convient d’appeler les émeutiers, un impressionnant renfort,  constitué de gardes républicains et de gendarmes, a été envoyé sur place.

    Ces éléments ont procédé à l’interpellation de 41 personnes parmi les meneurs. Une source policière indique que les instigateurs de cette révolte qui ont été identifiés ont pris la fuite. Informés, le directeur régional de la police et plusieurs autres responsables politiques, administratifs et sécuritaires se sont rendus sur place pour témoigner leur solidarité avec les agents blessés au cours de leur mission commandée.

    Nous y reviendrons !

    Diakaridia YOSSI

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    2 COMMENTAIRES

    1. Les agents de la police et les jeunes de moussabougou avaient un contentieux à regler suite aux multiples abus de pouvoir par les premiers

      • Oui il est vrai que la police par le comportement de ses éléments du 13eA notamment ceux postés à Missabougou en face du canal dont le sport favori est de courir, harceler, détourner les filles et femmes du quartier, sans oublier les rackets incessants en oubliant complètement leur mission de protection des populations (ils ne font que prendre du thé, dormir , causer et forniquer avec les femmes au poste de police) est désavouée et traine derrière elle dans le quartier un très mauvais palmarès; cette police n’est plus de ce fait crédible à Missabougou et peut difficilement être acceptée par la population. La moindre incartade peut provoquer des dérapages, tellement les rancœurs et rancunes sont diverses et profondes.

        Par ailleurs ailleurs en lisant l’article je suis au regret de dire au journaleux qui a craché ce canard que notre métier nous enseigne sagesse et objectivité dans la relation des faits. Les faits sont sacrés et les commentaires libres. Aller à la recherche de la vrai information, recouper et analyser les faits et donner la vrai version des faits et commenter en essayant d’être plus constructif que destructeur. Nous avons besoin de la réconciliation des cœurs mais pas besoin des canards qui créent la désunion et l’instabilité au prix de quelques milliers de francs CFA.
        La maison du chef de quartier encore moins celle du maire en charge des questions domaniales sont intactes; elles n’ont pas été vandalisées.
        S’il vous plait cherchez à vous faire de l’argent autrement; laissez les gens de Missabougou en paix.
        Autant dans la police qu’au niveau de la presse, l’Etat prendra tes prochainement des dispositions pour assainir le milieu. La Presse et les services de sécurité ne peuvent pas constituer des repères de médiocres et des déflatés du système éducatif formel. Le pays a besoin de l’excellence .

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