Ce lundi 04 septembre 2023 vers 8 heures, un homme âgé d’une trentaine d’années s’est suicidé en se jetant du haut du pont de Sotuba. Il est tombé sur les graviers et pierres acérés et non dans l’eau. Son corps était visible depuis le pont.
Selon nos informations, Il a garé son véhicule TOYOTA AVENSIS de couleur grise au milieu du pont de Sotuba, côté Missabougou et s’est ensuite jeté du haut du pont. Il a percuté les cailloux dans la partie asséchée du lit du fleuve.
Nous avons investigué.
Le défunt, appelons le Diarraké, âgé de 35 ans, né à Bamako. Au cours de sa chute, la mort s’en est suivie sur le coup.
Selon les témoignages et déclarations des proches du malheureux, il avait un problème d’argent et a même demandé à un des proches de lui venir financièrement en aide. Sans succès !
Il s’est ensuite rendu sur son lieu de travail en vue de solliciter la même assistance. En vain !
C’est un homme déprimé et désespéré qui arriva à domicile. Le voyant dans cet état, son jeune frère, ne pouvait que partager sa dépression.
Diarrakê prit alors son véhicule et sortit.
Son jeune frère le suivit discrètement sur une mototaxi jusqu’au niveau du pont. L’ayant aperçu dans sa démarche, Il tenta de le stopper dans sa course vers le vide. Hélas ! Il arriva trop tard. Le drame était déjà arrivé.
Selon les témoignages, recueillis sur place, son véhicule a été finalement embarqué par les éléments du CCR (Compagnie de la circulation routière)
C’est le commissariat de Missabougou territorialement qui est chargé de l’enquête .
Bamananden Journal Kojugu kelebaa JKK
Notre société devient de plus en plus difficile et nous sommes tous sans aucun soutien pour des cas comme çà, cela est très mauvais dans une société, car même Allah nous a crée en nous mettant sous le couvert des uns et des autres. Nous devons tous nous entraider pour des cas comme celui-ci, aujourd’hui, après ce drame, cela fera réfléchir tous ses proches à qui il avait demandé secours sans suite favorable. Aujourd’hui force est de reconnaitre que notre très cher Mali est devenu tout sauf un espace de confiance et d’entraide, car il y a eu trop de cas de déceptions entre les acteurs de toutes les franges sociales, si bien que personne n’a confiance à personne, personne n’écoute personne, personne ne respecte personne; personne n’a pitié de personne, nous sommes devenus pire que les hommes et femmes des sociétés occidentaux. Pourtant, il y a parmi nous des hommes et femmes très riches, surtout quand nous pensons à cette période de pèlerinage à Mecque de cette année 2023. En faisant un simple exercice sur le départ de treize mille pèlerins à multiplier ce nombre par le coût des charges de départ qui étaient de cinq millions, vous voyez comment est cette mande financière pour un pays qui se dit pauvre, cela est paradoxale.
Il est indéniable que “Personne ne nait en haïssant une autre personne à cause de la couleur de sa peau, de ses origines ou de sa religion. Les hommes doivent apprendre à haïr et, s’ils peuvent l’apprendre, ils peuvent aussi apprendre à aimer.” Nelson Mandela
Pour le bien-être social et matériel, hélas ! Quelle folie de l’homme. ” Quand l’on a pas ce que l’on aime, il faut aimer ce que l’on a ” ce qu’on a de plus précieux et valeureux c’est la vie, elle nous a été confiee et l’on se doit de mériter cette confiance ( kalifa tɛ mɔgɔ si ta ye ). Puisse le Miséricordieux, l’Éternel lui pardonner sa faiblesse et l’accueillir en son sein. Amen !