C’est assez rare pour être signalé. Une fille, après avoir fait la monnaie d’une somme de 15000FCFA à la station d’essence « Soleil » sise sur l’axe des 300 logements menant à la colline de Badalabougou, a entraîné un pompiste dans le noir pour l’obliger à coucher avec elle à ciel ouvert. La scène se passe de tout commentaire.
L’insolite s’est produit dans la nuit du 9 au 10 juillet dernier. Aux environs de 21 heures 30 minutes, une jeune fille apparemment bien taillée, de teint noir, se présente à pied à la station d’essence « Soleil ». Elle se dirige vers le pompiste Mamadou Sidibé. Avec l’accent sénégalais, elle le prie de faire la monnaie de 15000FCFA dont un billet de banque de 10000FCFA et un autre de 5000FCFA. Le pompiste sans arrière pensée, fait la monnaie.
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Mais, curieusement, la visiteuse laisse son chemin pour aller se poster dans un coin obscur derrière la station. Toute chose qui attire l’attention de Mamadou Sidibé. Ce dernier ne comprenant pas son attitude, file la demoiselle pour savoir ce qu’elle voulait faire aux alentours de son lieu de travail. Diable. La fille est à poils. Ses habits épars par terre. Comme une lionne assoiffée, elle bondit sur Mamadou Sidibé. Elle l’invite à coucher avec elle. Devant le refus de Sidibé, la jeune fille s’agrippe à ses collets et tente de le terrasser. Le pompiste résiste. Son agresseuse balance sa main entre ses jambes et l’immobilise d’un coup. Elle fait réveiller l’appétit du pauvre avec tout ce qu’on peut imaginer.
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Malgré la fraîcheur d’une pluie ratée à Bamako, le pompiste sue à grosses gouttes. Heureusement, sa ceinture ne le trahit pas. Il cherche à se dégager des griffes de la « sorcière. » Il la menace d’une correction exemplaire. La délinquante jure de crier au violeur si jamais il tente cette aventure. Ne sachant plus à quel Saint se vouer, Mamadou Sidibé lui demande ce qu’elle voulait en réalité afin qu’il recouvre sa liberté. Comme on pouvait déjà l’imaginer, la demoiselle lui réclame une rançon de 10000FCFA. Sidibé met la main à la poche, sans compter que son agresseuse l’avait spolié de 200000FCFA. Son objectif atteint, la fille se revêtit pour se morfondre dans la nature.
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Quelques minutes plus tard, Mamadou Sidibé découvre le pot aux roses. Il se lance aux trousses de l’intruse. Mais, ce fut une peine perdue. Il informe son patron de l’incroyable. Celui-ci le somme de rembourser les 200000FCFA. Le lendemain, le pauvre fait le tour des commissariats de police du district afin que ceux-ci l’aident à appréhender la curieuse de jeune fille. Ce qui est clair, la délinquante qui n’a pas pu faire refroidir sa libibo, aura tout de même doublement gagner.
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Quant à sa victime, elle peut aussi louer le ciel, car, elle pouvait aussi rencontrer la mort si elle avait accepté de descendre le pantalon. Car, actuellement, nombreuses sont les marchandes de Sida ou autres maladies sexuellement transmissibles qui pullulent. Dons Juan de la capitale, vous êtes désormais avertis. Des voleuses déguisées en violeuses courent à vos trousses.
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O. BOUARE
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KABAKO du 19 juillet 2007
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