La justice dit-on est la vertu qui inspire le respect absolu du droit d’autrui. C’est le caractère de ce qui est juste, équitable, conforme au droit. Aujourd’hui plus que jamais, les peuples africains ont plus besoin de justice que de démocratie. Une démocratie sans justice indépendante vire à l’anarchie.
Tout ce qui nous fait penser à ce que disait tout haut le président Alpha Oumar Konaré : «La sécurité du juge se trouve dans le droit dit et bien dit». Dès lors ceux, qui affirment que la prochaine révolution pourrait venir des tribunaux pour des raisons de décision de justice mal rendues, ne se sont pas trompés. Le mal malien s’appelle injustice et le médecin reste le juge, alors que le médicament est l’avocat.
Dans un contexte démocratique, avec une justice politisée, des juges corrompus, des avocats pressés de faire fortune, ce sont les pauvres qui subissent forcement. Au lieu d’une justice pour tous, nous avons une justice à deux vitesses, une pour les riches et une autre pour les pauvres.
Courant 2013, Kountou Sissoko achète une parcelle à usage d’habitation à Kalabancoro Sicoro. Il remet la lettre d’attribution plus une somme de (400.000) quatre cent mille FCFA à Amidou Daou au titre des frais de transfert de ladite parcelle en son nom.
Pendant ce temps Kountou Sissoko se rend dans son village pour un court séjour. De retour, il réclame sa lettre d’attribution à Mr Amidou Daou ; qui, dès lors, a disparu sans rien dire. Plus tard, Amidou Daou, muni d’un permis d’occuper établi à son mon nom, proposera à un autre intermédiaire la même parcelle à la vente. Dès lors, comment ce dernier a pu se faire établir un permis d’occuper alors que l’acte de vente est au nom de Kountou Sissoko ?
Informé, un acheteur vint et lui demande les pièces du dit lot. Là, il sera prit la main dans le sac. Seulement un acheteur prudent, voulant se munir de beaucoup de garanties, découvre qu’Amidou Daou s’est établir frauduleusement un permis d’occuper sur une parcelle dont l’acte de vente initial est au nom de Kountou Sissoko, qui venait d’être victime d’abus de confiance et d’escroquerie. Kountou Sissoko, ayant pris connaissance de ce coup fumant de Daou, le presse sans ménagement pour qu’il lui retourne sa lettre d’attribution.
Malheureusement, Kountou Sissoko ne sera pas au bout de ses peines face à une complicité entre ce juge de Kati et le notaire de la vente. Ainsi, il sera buté à la toute puissance d’Amidou Daou. Kountou Sissoko chargera son notaire Sogoba de convoquer Daou pour lui retirer, après vérification, le permis d’occuper frauduleusement établi à partir de sa lettre d’attribution.
Le hic, c’est que le notaire et le juge Kassé de Kati, étant des camarades d’école, se sont retrouvés dans une complicité pour arnaquer Kountou Sissoko, client du notaire. Alors le juge réclame la rondelette somme de 5 millions de FCFA à Sissoko pour le 25 juin prochain, s’il veut être remis dans ses droits. Ainsi, va le Mali et pour combien de temps encore ?
Fatou CISSE
pauvre malien qu’elle mentalité tous ses apporterons tous sa dans leur tombe c’est pour cela au mali des qu’un riche decede ses heritiers deviennent pauvre c’est de la richesse mal acquise en occident la richesse c’est de génération a génération si nous pourons prendre l’exemple a eux sa changera un chez nous
est-ce que mr le ministre lit ces comptes rendus de tribunal ? parce que des choses incroyables se passent dans les tribunaux du mali. honte à ces juges corrompus
Le juge Kassé de Kati est la malediction de la justice Malienne c’est le plus grand Corrompu de la justice Malienne mais il ne doit pas oublier que la justice divine est là et que tot ou tard il aura ce qu’il merite c’est le plus grand escros dont le sage Ministre de la Justice garde des sceaux Malick COULIBALY doit songer a reglé sont compte…. 👿
LEs faits sont précis…J’espere, Madame la journaliste, qu’ils sont VRAIS!!!!Sinon, bonjour les dégats…
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