La spéculation foncière a atteint sa vitesse de croisière dans le District de Bamako et ses environs. Le cas de Dogobala dans la commune de Moribabougou dépasse tout commentaire. Ici, on cite le Maire Diarrah Diarra ainsi que le CB de Sangarebougou dans une affaire relative à un titre foncier appartenant à M. Coulibaly un ex député de Kolokani.
La parcelle en question a été acquise par l’ancien député 1995. Et sa lettre d’attribution en fait foi. En clair, l’endroit a été acquis bien avant l’avènement de la commune Rurale de Moribabougou et le titre foncier date 2006 sous le numero 24515 inséré au registre des Domaines de Kati volet 125 s’étendant sur une superficie de 25Ha 00Ca (un demi-hectare).
Après avoir réalisé une construction sur son site, à savoir, une chambre pour le gardien, des soubassements, des plantations d’arbres et un puits, voilà qu’en fin 2013, surgit un certain Gaoussou Fadiga muni d’un bulletin et d’un plan signé par le Maire de Moribabougou en la personne de Diarrah Diarra lui attribuant deux lots sur le titre foncier en question.
Naturellement, l’on se pose la question de savoir comme un maire peut-il mettre en cause un titre foncier. Il ne s’agit pas d’un premier cas de spéculation foncière en ces lieux et avec les mêmes personnes.
Aujourd’hui, toute la population de Moribabougou est unanime que le maire ne cherche qu’à préparer son départ sachant bien que ses carottes sont cuites pour les prochains scrutins dans la commune qu’il dirige actuellement. A titre de rappel, la liste sur laquelle il figurait a été invalidée lors des législatives dans la Circonscription de Kati. Et sachant parfaitement qu’il a causé assez de torts, il se fait actuellement escorter par une dizaine de jeunes désœuvrés qui assurent sa sécurité (des loubards payés sur les rançons de sa spéculation foncière).
Plusieurs plaintes sont introduites contre ce réseau par les nombreuses victimes auprès du Tribunal de Première Instance de Kati, car les pauvres citoyens commencent à douter de la Gendarmerie de Sangarebougou qui pipe dans la même trompette que le maire. C’est bien ce manque de confiance qui les a incité à outrepasser la gendarmerie pour se rendre au tribunal de Kati.
Il risque beaucoup au regard des griefs formulées contre sa personne et ne tardera pas à suivre les traces de certains de ses collègues maires dont celui de Kalabancoro M. Ballo, le Maire du District Adama Sangaré.
Affaire à suivre ….
Coulou
ah ces maires qui nousamenent dans un bateau dont on ignore la destination
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