Sous le glaive des islamistes et en l’absence de l’Etat à Tombouctou : On peut s’offrir une Jakarta à 20.000 F, un ordi portable à 10.000F

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    La Cité des 333 Saints, à l’image des deux autres localités du nord du Mali, vit sous le glaive des mouvements islamistes satellites d’Aqmi. Avec la désertion de la zone par les services d’Etat, notamment, ceux de l’assiette, les produits de tout genre sont déversés sur les marchés locaux. Ces marchandises très bon marché proviennent d’Algérie, du Niger ou de la Mauritanie. Si les populations se plaignent de la paupérisation galopante au sein de la communauté, les marchandises, elles, sont cédées à prix très modique, comparativement à leur prix sur le marché. Mais, la prudence doit être de mise. A en croire un habitant de la ville de Tombouctou, l’on facilement s’offrir une moto Jakarta au prix de 20.000 F Cfa (vingt mille francs) et un ordinateur portable à seulement 10.000 F Cfa à Tombouctou.  Mais prévient-il toutefois, le vendeur de ses articles peut aller vous dénoncer auprès des occupants pour « vol » et l’on peut facilement y laisser…une main.

    Boubacar Haidara   

     

    Bamako-Faladié

    Un « kamikaze » maîtrisé de justesse par un élève-officier de l’Emia

    Le « kamikaze » -pardon- le suicidaire en question est un agent des eaux et forêts et surtout instructeur de ce corps paramilitaire. Il est quinquagénaire, divorcé et père de 3 enfants et vit chez sa mère. Mais l’agent est surtout connu pour son adduction à l’alcool. Le dimanche 30 septembre dernier, il a failli mettre à feu et à sang le bar où il est bon client.

    En effet, dans l’après-midi de ce jour pas ordinaire, l’homme, ceint d’un chargeur de 30 cartouches et ayant dans une main une grenade, pénètre sur la piste de danse.  Pousse un cri ahurissant menaçant de dégoupiller l’engin explosif et d’emporter avec lui la contenance du maquis. « Je vais tout faire exploser et tout le monde va mourir ! »

    Heureusement pour les clients du bar, s’y trouvait un élève-officier de l’Emia, venu passer le week-end en famille, qui intervient. Le bonhomme tente d’abord de calmer le « kamikaze » qui n’entendait pas obtempérer.  Puis interviendront des éléments du commissariat du 10è arrondissement, situé non loin du « front ».  Et, c’est justement grâce aux policiers du 10è arrondissement et au sang froid du jeune élève-officier que l’ivrogne a pu être maîtrisé, qui sera conduit à la police et placé en garde à vue.

    Boubacar Haidara    

     

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