Somapil : Les travailleurs victimes de la méprise de la direction

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    Les  travailleurs de la Société Malienne de Piles (SOMAPIL), ont observé du mercredi 1er au vendredi 3 septembre une grève de 72 heures. Cet arrêt de travail avait pour but de manifester leur mécontentement face à non satisfaction de leurs revendications. Pour en savoir plus nous avons rencontré le Secrétaire Général du comité syndical de la SOMAPIL en la personne de Monsieur Issa Bengaly.

    Selon le Secrétaire général du syndicat des travailleurs de la SOMAPIL cité ci- dessus : «  En 2005, suite à la crise du Zinc, matière indispensable à  la fabrication des piles, la société avait décidé d’arrêter la production des piles tout en exportant des piles de la Chine.  Cette situation n’a fait détériorer la société, à réduire significativement l’effectif des travailleurs et à supprimer les primes des autres  maintenues ».

     Aussi, l’argent obtenu de  la vente d’emballages des matières premières qui  revenait aux travailleurs avait été reprise par la direction de la société. Les travailleurs, martèle  Secrétaire Général Issa Bengaly, ont accepté malgré tout cette situation, histoire de sauver la société.

    En 2008, le prix du zinc va chuter et la production reprendra de plus bel. Ainsi, les travailleurs décidèrent alors de déposer sur la table de la direction un cahier de charge comprenant les doléances suivantes 

    D’abord la restauration de la prime des travailleurs, ensuite l’avancement et le reclassement  des travailleurs, enfin la reprise en main de la vente d’emballage des matières premières par  les travailleurs. Face au silence de la direction, une première grève sera déclenchée à l’issue de laquelle les travailleurs n’ont obtenu aucune satisfaction. Car butés à l’indifférence d’une Direction hautement cynique.

    Le comité syndical, habitué à privilégier l’esprit de dialogue et de la concertation conformément avait adressé une correspondance à l’Inspection du travail qui à son tour avait conduit  une médiation qui, elle aussi, n’a été qu’une bérézina. C’est pourquoi cette grève a été décidée. Et les travailleurs de la sommeil sont cette fois-ci plus que jamais décidé pour éviter un nouveau Waterloo 

    Ce divorce entre M. Sidibé et ses employés révèle bien l’état d’esprit de certains de nos opérateurs économiques qui n’aspirent qu’à exploiter leurs concitoyens. Et dire, que cet homme qui se bat avec toutes les armes pour hisser les marches de la présidence du Patronat malien.

    A suivre !

    Guindousse

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