Panique générale. C”était la seule expression qui venait à l”esprit pour décrire la situation qui prévalait hier aux alentours des établissements Simaga, sis à Sogoniko face au commissariat du 7è Arrondissement.
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rnUn gigantesque incendie a ravagé tout un groupe d”installations précaires, causant d”importants dégâts matériels. Fort heureusement, on ne déplore aucune perte en vie humaine.
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rnLe sinistre s”est, semble-t-il, déclenché à partir d”une rôtisserie dont le propriétaire a été le témoin impuissant de la destruction de son propre bien. L”homme nous a en effet indiqué avoir assisté au départ du feu à partir de son établissement alors qu”il était tranquillement assis à quelque distance de là et prenait son repas de midi avec des voisins. Est-ce un brusque écoulement de graisse liquide qui a provoqué un saut de flammes (de la viande était en train d”être grillée) ?
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rnImpossibble de l”affirmer. Selon les témoins, l”incendie a progressé à une vitesse impressionnante, s”attaquant aux hangars de fortune sous lesquels étaient installés des mécaniciens et des vendeurs d”essence. Son ampleur s”est accrue lorsqu”il a été alimenté par l”essence entreposée en bouteilles et par du bois mort entassé en vrac.
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rnNous avons rencontré un homme inconsolable, le vendeur de cartes de recharge téléphoniques, Mamadou. Il a perdu toutes ses affaires dans l”incendie. Une dame visiblement sous le choc ne cessait de répèter qu”on aurait pu circonscrire le feu avec les moyens du bord si tout le monde s”y était mis. Mais il aurait bien difficile à notre avis d”organiser un combat contre le sinistre tant l”affolement était général. Les agents de la protection civile eux-mêmes ont dû longuement batailler (plus d”une heure) pour arriver à bout de flammes qui n”étaient pas loin d”attaquer des installations électriques. Ce qui aurait amené un désatre encore plus grave.
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rnNana S. HAIDARA
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