Une autre famille se retrouve endeuillée. Une dure épreuve de la vie que subit en ce moment la famille Coulibaly à Sogoniko, suite à la mort non encore élucidée de la dame Woury Coulibaly, fauchée à l’affection des siens, et emportée par le courroux de sa coépouse.
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Woury Coulibaly était connue pour son attachement au foyer, source de tous ses malheurs. En effet, mariée depuis des années à Oumar Guindo, chauffeur de son état, Woury, selon ses parents, n’est jamais parvenue à se faire porter dans le coeur de ses beaux parents.
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Conséquence : elle était constamment bastonnée par ces derniers, toujours pour des riens, et en l’absence de son mari. La brave dame ne se résignait cependant pas à abandonner la maison conjugale.
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Cette situation conflictuelle durera jusqu’à la veille de la fête de l’Aïd El Fitr où Woury Coulibaly, en état de grossesse avancée, a reçu de sa coépouse des coups en plein ventre, à la suite d’une altercation.
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L’accouchement survient quelques temps après. L’enfant survécut, mais la mère Woury décèdera quelques jours après. Dans l’entourage de la maison du mari de la défunte, près de la salle de cinéma de Sogoniko, à quelques pas de la maternité, la rumeur prend s’amplifie et la stupeur gagne les voisins.
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Et tous d’affirmer que la pauvre dame est morte suite aux coups reçus de sa coépouse. Elle a reçu des coups de pots de fleur au ventre. Les parents de Woury Coulibaly, sachant bien que les beaux-parents de leur fille ne l’aimaient pas, se gardent pourtant de qualifier cette mort de crime odieux, et demandent à ce que l’affaire… reste où elle est.
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Selon nos sources, le mari de la défunte est tellement bon, gentil et respectueux qu’il faut lui épargner de telles accusations. Pourtant, les parents du mari de la victime ne l’entendent pas ainsi. Woury Coulibaly est-elle, oui ou non, morte des suites de coups portés par sa coépouse et d”autres personnes?
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Leur argument se résume à ceci : une fille des beaux-parents de Woury aurait commis, par le passé, un infanticide sous les yeux de ses parents sans être inquiétée. Cette fille aurait une fois accouché et jeté le nouveau-né dans les latrines, et elle aurait été couverte par ses parents après la découverte du crime.
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Selon les frères et soeurs de la défunte Woury, les beaux-parents de leur soeur sont donc habitués aux cruautés de ce genre. Et leur propension à tout faire pour étouffer l’affaire est la preuve de leur culpabilité.
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Aussi, ils tiennent à ce que l’affaire soit portée sur la place publique afin qu’il y ait des investigations poussées pouvant aboutir à l’élucidation des circonstances exactes de la mort de leur soeur Woury Coulibaly.
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