Depuis plusieurs années, galère est la vie de 97 travailleurs de la Somapil illégalement licenciés par le tout puissant Pdg de la société, en l’occurrence Amadou Sidibé président du conseil national du patronat du Mali (CNPM). Après tant de procès, les pauvres ne parviennent pas à être mis dans leur droit. De nos jours, les infortunés demandent le rabat d’appel au niveau de la section judiciaire de la Cour suprême.
Cette affaire ressemble à un pot de terre contre un pot de fer. En effet, les travailleurs licenciés réussiront difficilement à acculer leur puissant patron. Il s’agit d’Amadou Sidibé désormais président du conseil national du patronat du Mali (CNPM). Les procès intentés n’ont abouti à rien. Et au fur et à mesure que cette triste affaire perdure, les victimes sont en train de payer leur tribut à la nature. C’est-à-dire, trois d’entre elles sont décédées : Mohamed Sidibé (Taliko), Siaka Konaté (Sans Fil) et Soumaïla Doumbia (Djalakorodji).
En désespoir de cause, aujourd’hui, les licenciés de la Somapil demandent le rabat d’arrêt. C’est-à-dire, la rebelote du procès. Ils sont déterminés aller jusqu’au bout. Dans les jours à venir, de nombreuses bonnes volontés s’ajouteront à ces victimes d’injustice. d’ailleurs, il convient de signaler que du licenciement des pauvres travailleurs à nos jours, la Somapil dirigée d’une main de fer par Boubacar Sidibé chef du personnel (l’homme à tout faire) et Amadou Sidibé PDG, ne fait s’enfoncer dans des problèmes. On pense que son heure du déclin a sonné. Car, Amadou a eu ce qu’il voulait en devenant président du conseil national du patronat du Mali (CNPM).
À suivre…
Kady Théra
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