Par l’exploitation des employés et la violation de tous leurs droits de travail, l’ivoirien Sieh Veh Julien, représentant de la société nouvelle parfumerie Gandour au Mali et le Malien Sidy Mohamed Diaby ont fait de cette société une mafia où on ne fait que sucer le sang des pauvres employés. A travers la société de placement dénommée ‘’Nour Vision Consulting Sarl’’ appartenant aux deux, ces patrons gagnent leur pain quotidien sur le dos de leurs employés.
L’exploitation des employés par les employeurs dans l’entreprise privée n’est plus un secret de polichinelle. Depuis l’arrivée de la Nouvelle Parfumerie Gandour à Bamako, ses travailleurs maliens souffrent de tous les maux à cause de l’intérêt de deux hommes que sont Sidy Diaby Bolibana, un Malien et l’Ivoirien Sieh Veh Julien représentant de ladite société au Mali.
Dans un premier temps, la société Nouvelle Parfumerie Gandour a signé un contrat avec ses employés. Certains ont fait dix ans dans l’exécution de ce contrat et d’autres ont fait 5 ans. Les signataires du contrat, les patrons de la société, ne respectaient pas les clauses du contrat car tous les droits des travailleurs étaient violés. Au-delà du viol des droits des travailleurs, Dans l’exécution de ce même contrat avec les employés qui n’a jamais été rompu, au su et vu de Sieh Veh Julien, le Malien Sidi Diaby a bizarrement mis en place une société de placement des employés dénommée ‘’Nour Vision Consulting Sarl’’.
Depuis l’installation de cette mafieuse société par Sidi Diaby, la société Nouvelle Parfumerie Gandour ne recrute plus directement les employés mais à travers la société de placement ‘’Nour Vision Consulting Sarl’’ qui signe des contrats à court duré avec les employés. Nour Vision Consulting Sarl, depuis des années, ne signe que des contrats de trois mois et un an maximum avec les employés. Pis, dans l’exécution de ces contrats, le propriétaire de la société s’enrichie illégalement sur le dos des employés car ceux-ci ne jouissent d’aucun de leurs droits de travail comme il le faut. Les employés de Sieh Veh Julien et Sidi Diaby ne sont ni inscrits à l’INPS ni à l’AMO. Ils n’ont pas droit à un congé annuel ; ils sont privés de bulletins de salaire et leurs conditions de vie et de travail n’ont guère avancé. Ils sont harcelés et intimidés. Malgré le contrat, pendant les mois de carême, les employés sont mis en chômage technique car ils ne travaillent pas tout ce mois et ne sont pas payés .D’après notre source, la société envoie très souvent certains agents en mission à l’intérieur du pays.Ces agents doivent gagner des frais de mission mais là aussi, les patrons leur volent quelques sommes. Ils ne perçoivent jamais le montant qu’ils signent pendant la mission. Ceux qui réclament leur argent sont menacés et intimidés.
Face à toutes ces dérives, les 40 jeunes agents de la société ont mis en place un collectif pour défendre leurs intérêts. Dès sa création, le collectif a demandé l’obtention d’un contrat digne de ce nom à chaque employé ; une nette amélioration de leur condition de vie et de travail ; l’inscription des agents à l’INPS et à l’AMO ; l’octroi des bulletins de salaire et l’augmentation du salaire des agents.
Furieux de la création du collectif des agents de la société Nouvelle Parfumerie Gandour Bamako, M. Sieh Veh Julien et son compagnon Diaby ont abusivement licencié les agents qui n’ont réclamé que leurs droits.
Pour la circonstance, le collectif a saisi un cabinet d’avocat qui a aussi saisi la direction générale de la société « Nouvelle Parfumerie Gandour ». Selon nos sources, le jugement se fera le 20 de ce mois au tribunal du travail en commune III du district de Bamako.
Nous y reviendrons
Boureima Guindo