Sept sur septrnBanditisme (2)rnLes exigences du métier

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    Les receleurs encouragent le bandit, toujours prêt à tout pour empocher de l’argent. Du fait qu’il dépend de la drogue. Il fume comme une cheminée. Il picole comme une éponge. Voilà brièvement résumées les exigences du maquis qui passent même avant la bouffe.

    Pour vivre dans la jungle de Bamako, le petit fauve en herbe doit se conformer à ses lois. Comme partout ailleurs, il y en a deux : la loi du plus fort et celle du plus riche. Tout le monde doit comprendre la formule : l’argent ou la vie.

    Pour le voyou, avoir un téléviseur entre autres biens, c’est la spéculation pure et simple. C’est que, dans la jungle de Bamako, le butin représente une denrée périssable. L’alcool, la drogue et l’argent sont également des denrées à dissoudre dans le sang. Même pour une belle partie de jeu de jambes en l’air, il faut payer rubis sur l’ongle.

    Enfin, bref ! La jungle de Bamako demeure depuis un temps non prescrit un gouffre à sous dans lequel il faut survivre au risque d’y laisser sa peau.
    rnQui plus est, la navette entre la police, le tribunal, la prison et la jungle laissent indifférent le salopard.

    En prison, il mange mal et dort entassé. Pendant la nuit, les vieux caïds transforment les plus faibles en femmes.
    rnPartout, c’est l’enfer !
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    rn                       A suivre
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