La nouvelle s’est répandue dans la ville comme une trainée de poudre vendredi, 10 février dernier. Une crise collective des filles du Second Cycle Youba Kary Sidibé, dénommé Second Cycle I, a créé un vent de panique et de psychose. Une scène pathétique.
C’était vers 8h, à la première heure de cours, qu’une élève de la 8ème A, a piqué une crise en poussant un cri strident. Quelques temps après, plusieurs autres filles des classes voisines ont connu le même sort. Au total, plus d’une quinzaine de filles sont simultanément tombées dans un état de transe. Pour certains observateurs, cela est un fait qui sort de l’ordinaire. Selon le Directeur de l’établissement M. Seydou Abocar Coulibaly, auparavant l’école avait connu des cas similaires mais isolés. «Il y a 4 ans de cela, par le passé, certaines filles manifestaient des crises mais le cas de ce vendredi était particulier parce qu’on était en face de plusieurs filles qui étaient dans le même état et émettaient toutes des cris qu’on ne comprenait pas. On était débordé au point qu’on était obligé de faire appel au service de santé pour les évacuer», a-t-il affirmé. Et d’ajouter que cela a semé la psychose au niveau de l’école à telle enseigne que les élèves étaient réticents à aller aux cours.
Aussitôt informées de la situation, les autorités scolaires, administratives et municipales de la ville, ont effectué le déplacement dans l’établissement scolaire et se sont réunies d’urgence avec les parents d’élèves pour trouver des solutions immédiates et entreprendre des mesures urgentes d’accompagnement des victimes.
Heureusement, s’exclame le Directeur Coulibaly, il y avait plus de peur que de mal. «Après consultation, il a été établi que les organes vitaux des enfants fonctionnaient normalement et que c’est une crise passagère». Selon le Centre de santé de référence de Goundam, les filles souffrent d’hystérie (une névrose due à un ou plusieurs excès émotionnels incontrôlables.) Pour les spécialistes, elle se caractérise par des troubles du comportement dont le malade est conscient et qu’il ne peut dominer et elle est plus fréquente chez les femmes. Le traitement, selon les spécialistes, consiste à isoler le patient de sa famille ou du public afin de l’apaiser. La nouvelle répandue dans la ville n’a laissé personne indifférent et a défrayé la chronique. Deux spécialistes du CSRéf de Goundam étaient sur les antennes d’une radio de proximité afin d’éclairer la lanterne des populations sur cette pathologie. Malgré cela, chacun y va de son commentaire notifiant la présence des mauvais esprits dans l’établissement scolaire. Des allégations face auxquelles le Directeur M. Seydou Abocar Coulibaly ne va pas par le dos de la cuillère. «L’école n’est vraiment pas hantée. Si tel était le cas, ce n’est pas la première génération que l’école ait connue et aucun cas de ce genre n’avait été enregistré.» Après un week-end marqué d’inquiétude et d’émotion, les élèves ont repris le chemin de l’école lundi dernier. Le Directeur du Centre d’Animation Pédagogique de Goundam, M. Mahamane Touré et le personnel de l’établissement ont saisi cette opportunité pour réconforter les élèves et les sensibiliser. «Depuis la reprise lundi jusqu’à ce jour, nous n’avons pas connu de nouveaux cas. Les élèves sont fréquents dans toutes les classes », s’est réjoui le Directeur Coulibaly.
Affaire à suivre…
A.M.B dit Ecrivain
………….Selon le Directeur de l’établissement M. Seydou Abocar Coulibaly, auparavant l’école avait connu des cas similaires mais isolés. «Il y a 4 ans de cela, par le passé, certaines filles manifestaient des crises”………………………. le Directeur M. Seydou Abocar Coulibaly ne va pas par le dos de la cuillère “ce n’est pas la première génération que l’école ait connue et aucun cas de ce genre”…………………… Soit le journaleux dégénère, soit le directeur dégénère!!!!!!!!!!!!!!!
Delire ou “degenere”????
Phénomène connu au Sénégal, notamment au Lycée Lamine Guèye de Dakar et dans d’autres localités. La cause est attribuée (selon nos prédicateurs) à Djinné Maïmouna, un esprit qui proteste contre le non respect du port de voile par les filles et la banalisation des règles féminines qui se traduit par des tampons et serviettes hygiéniques imbibés de sang impur qui trainent partout et ou sont jetés dans des poubelles. Dans d’autres pays comme le Rwanda cette crise d’hystérie a surtout touché les filles qui ont été témoins du massacre de leurs parents ou proches.
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