Se sentant victime d’escroqueerie de la part de l’agence west africa immobilière : Monsieur Tiékoro Koné en appelle aux nouvelles autorités de la transition

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    Décidément le bout du tunnel lié aux problèmes du foncier n’est pas pour demain. Litiges, arnaques, escroquerie et abus de confiance sont autant de maux qui continuent d’effrayer la chronique du monde foncier tous les jours. C’est dire que les nouvelles autorités de la transition ont du souci à se faire pour lutter contre ce fléau endémique qui ne cesse de faire malheureusement des milliers de victimes innocentes. Parmi ces victimes figure Monsieur Tiékoro Koné, employé de commerce de son état, demeurant à Kalabancoro Adeken Rue 407, Porte 180 et qui se sent victime d’escroquerie foncière de la part d’une agence immobilière dénommée West Africa basée à Hamdallaye ACI, immeuble ABK4 à Bamako.

    En effet tout a commencé en 2012 lorsque le sieur Tiékoro Koné décide de se procurer légalement et dignement une parcelle à usage d’habitation quelque soit le prix à payer afin d’être chez soi. Mais hélas ce rêve ne semble pas se réaliser pour l’instant. En effet après différentes renseignements et informations pris par ci par là, Monsieur Koné a finalement de faire recours aux services et cela sur conseil d’un ami, à une agence immobilière dénommée West Africa sise à Hamdallaye ACI située à l’immeuble ABK4. Une agence dirigée par un certain Moussa Keita considérée comme la plus sérieuse et la plus crédible dans la capitale. C’est ainsi que ce dernier proposa au sieur Koné un lot à usage  d’habitation à Tabakoro sur la route de Ségou d’une valeur de Deux millions huit cent mille francs( 2 800 000) CFA. Ce dont ce dernier accepta sans la moindre hésitation avec le paiement d’une première tranche de Deux millions de francs (2 000 000) CFA le 11 Avril 2012 suivant le reçu No 001 à notre possession. Une deuxième tranche d’un montant de Cinq cent mille francs (500 000) CFA fut ensuite payée le 9 juillet 2013 suivant le reçu No 0016 à notre possession. Ce qui fait un total de Deux millions cinq cent mille francs (2 500 000) CFA sur les 2 800 000 FCFA  du prix de la parcelle. Aux dires de l’acheteur, les 300 000 FCFA restants sont censés être payés après acquisition de la parcelle promise par l’agence immobilière. Mais c’était mal connaitre les vraies intentions de Moussa Keita, promoteur de l’agence. Et pour cause depuis le paiement de la deuxième tranche en 2013, Tiékoro Koné n’a jamais vu sa parcelle à plus forte raison d’être en possession. Après plus de 7ans et jusqu’au moment où nous étions sous presse, monsieur Koné n’a pu accéder à sa parcelle. Estimant qu’il est en passe de se faire escroquer par l’agence immobilière, le sieur Koné exige alors le remboursement de son argent à savoir les 2 500 000 FCFA, montant de l’avance payée dans une lettre adressée au directeur de l’Agence le 16 octobre dernier. Certainement non content de cette demande de remboursement, l’agence aurait exigé une retenue de 30% sur le montant de réservation à savoir sur les 2 500 000 FCFA. Et elle l’a fait savoir le 26 septembre 2017 conformément à la fiche de réservation No 07. Mais le comble dans tout cela c’est qu’aucun délai n’a été mentionné dans cette fiche si l’on croit à monsieur Koné. Mais en lieu et place d’un remboursement comme il se doit, Tiékoro Koné a eu droit à une convocation des mains d’un huissier de la part de l’agence accusée le 23 octobre 2020 devant le tribunal de grande Instance de Kati. Une convocation qui l’invite à comparaitre ce lundi 16 novembre 2020 pour venir voir statuer sur le mérite de la requête introduite contre lui aux fins de résiliation de vente. Stupéfait à la limite en colère, l’employé de commerce ne sait plus aujourd’hui à quel saint se vouer et en appelle aux nouvelles autorités de la transition notamment le ministère de la justice et surtout le président de la transition, Bah N’Daw afin que justice lui soit rendue. « Tout ce que je veux aujourd’hui c’est que l’agence me rende mes 2 500 000 FCFA. Je fais confiance aux nouvelles autorités de la transition » confie-t-il. Avec cette affaire, c’est une nouvelle pierre qui vient d’être jetée dans le champ des nouvelles autorités de la transition.

    Affaire à suivre donc…

    Sadou Bocoum

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