. Les causes de l’incendie survenu après l’incident du 13 avril qui a opposé des jeunes de Doumanzana au maire de la commune I autour justement de ce dépôt d’ordures, restent encore inconnues.
Les habitants de la commune I du District de Bamako plus particulièrement ceux de Doumanzana vivent ces derniers temps dans l’angoisse totale. Et pour cause, le maire de la commune I, Mme Konté Fatoumata Doumbia et des jeunes sont à couteaux tirés depuis le 13 avril. Ces jeunes qui ne supportent plus la présence du dépôt d’ordures sur le site de Doumanzana, se sont révoltés contre les responsables de la décharge d’ordures. Ils ont calciné la voiture du maire. Trois jours après, le samedi à 1heure du matin, un marché au bord du fameux dépôt d’ordures a pris feu. Il a fallu attendre 4 heures du malin pour pouvoir maîtriser le feu, selon des témoignages que nous avons recueillis sur place. Le bilan est lourd puisque tous les magasins ont été brûlés, avec les articles. Il s’agit notamment de Kiosques contenant des pièces détachées, des boutiques de quincaillerie, des ateliers de réparation de motos et le site de vente de charbon et de bois. Les causes de l’incendie restent inconnues même si certains témoins pointent du doigt les jeunes émeutiers du 13 avril.
Pour avoir plus d’information, nous nous sommes rendus au commissariat du 12ème arrondissement où nous avons trouvé de nombreux policiers, des gendarmes et des gardes dans la cour. Le commissaire censé être la personne la mieux placée pour nous informer davantage, a catégoriquement refusé de se prononcer sur l’incident.
Selon nos sources, c’est l’honorable Diabi Gassama qui serait derrière le bras de fer entre le maire et les jeunes de Doumanzana autour de ce dépôt d’ordures. Il faut noter que l’échauffourée qui a eu lieu le 13 avril dernier entre les responsables de la décharge d’ordures et la population, a failli se transformer en bain de sang. Le maire, dont la voiture été carbonisée, a échappé de peu au lynchage. En tout cas, le bras de fer entre le maire et des jeunes en commune I, risque de perdurer si aucune solution n’est rapidement trouvée.
Diango COULIBALY
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