La tranquillité quotidienne de la Cité de “Santoro ni Karantela” a été sérieusement ébranlée en ce début de soirée du dimanche 14 juin dernier, aux environs de 20 h par les nouvelles d’un acte d’une extrême violence. En effet, de sources policières, un individu armé d’un pistolet automatique (PA) encore non identifié de passage à pieds, a tiré à bout pourtant sur l’un des policiers stationnés à l’entrée l’agence de la Banque nationale de développement agricole (BNDA) de San. Mortellement atteint, le sergent-chef de police Abdramane Baby, un élément du commissariat de la ville, a fini par succomber à ses blessures. Les observateurs les plus avisés s’interrogent sur le réel mobile du crime. Le policier a-t-il été victime d’un règlement de comptes pour un vieux contentieux ? Sommes-nous face à une série d’assassinats ciblés ou sommaires ? Dans tous les cas, les enquêteurs devraient bien fournir des éléments de réponses à différentes interrogations afin que les Sanois retrouvent leur quiétude d’antan.
Après cet acte ignoble, précisent nos sources, le sergent-Chef de police Abdramane Baby a été transporté d’urgence au Centre de santé de référence de San. Peine perdue, le jeune policier avait déjà rendu l’âme qui a été constaté par le médecin légiste.
Compte tenu de la gravité de la situation, toutes les autorités administratives et judiciaires de la ville ont été alertées notamment le préfet de cercle, Amadou Dicko et le procureur de la République près le Tribunal de grande instance de San, Moussa Ntji Coulibaly, pour disposition à prendre.
Toujours selon nos sources, tous les services de police de la ville sont en alerte maximale afin de retrouver très rapidement l’auteur de ce crime et établir les causes et les circonstances réelles de cet assassinat qui commence à semer la psychose au sein de la population de San.
Boubacar Païtao