Actuellement, force est de constater que les stations de la société Oil Libya connaissent des ruptures fréquentes de carburants. Pour en savoir davantage, notre rédaction a été reçue, hier mercredi 13 février 2013, par un haut responsable de Oil Libya.
Il a profité de l’occasion pour évoquer la crise financière qui va bientôt toquer à leur porte à cause du trésor public malien. Document récapitulatif à l’appui, comme preuve, on voit que le trésor doit à Oil Libya la somme de 841 689 106 Cfa. Il s’agit des livrets de bons de carburants déjà utilisés par l’Apej, l’Opam, le Commissariat à la sécurité alimentaire, les services des armées pour ne citer à titre d’exemple que ces structures. Ces dettes créent une tension au niveau du flux financier empêchant la société de faire des commandes de carburants.
Du coup, actuellement elle ne fait que jongler les difficultés pour à la fois satisfaire sa clientèle habituelle et participer à l’effort de guerre en livrant du carburant à l’opération Serval. À en croire notre source, seul le détachement militaire français paye mensuellement ses bons de commande. «Les autres, soit plus de 70% de la clientèle il faut attendre quatre mois voire plus pour entrer en possession d’argent», a-t-il précisé.
À suivre…
Oumar BAH
Slt vu que les fils des fonctionnaires ont des carnet de carburant toute les semaines pour leurs courses personnelle, bien sur que le trésor aura des difficultes a payer.
on va bientot voir les maliens pousser à la main leurs djakartas ,et Sanogo pousser son gros 4X4 V8 ,là ce sera plus difficile pour lui ………à moins qu’il ne demande à Dioncounda de l’aider
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