Depuis quelques jours, une folle rumeur sur l’existence d’un numéro fatal circule dans tout le Mali. Faux ou pas, toujours est-il que le silence coupable des opérateurs de téléphonie que sont la Sotelma Malitel et Orange Mali a contribué à amplifier ces rumeurs. Pourquoi, ont-ils entretenu une telle rumeur quand on sait qu’ils communiquent souvent pour des vétilles?
Certes, Bamako est la capitale des rumeurs les plus folles, mais cette fois elles ont installé une psychose dans tout le pays. Au lieu de rassurer les uns et les autres, les deux sociétés de téléphonie mobile Sotelma-Malitel et Orange Mali ont brillé par leur silence. Et pourtant, pour peu ils mettent en branle leur réseau de SMS pour informer les abonnés sur un concert, une promotion et bien d’autres choses de peu d’importance. Pourquoi n’ont-ils pas fait quelque chose pour dissiper l’inquiétude des populations? Les deux opérateurs doivent impérativement répondre à cette question.
A défaut, nous sommes tentés de penser que Sotelma-Malitel et Orange Mali sont à l’origine de cette situation déplorable. Les appels d’alerte incessants des parents inquiets sont-ils suffisants pour laisser les populations se démener comme un beau diable face à une situation qui les dépasse? Tout porte à le croire. En plus de ces deux opérateurs, l’Etat à travers le silence de certaines de ses structures se trouve sur le banc des accusés. Simple rumeur ou pas, qu’ont-elles fait pour rassurer le peuple?
Ainsi, le CRT et le ministère de la communication ont encore une fois failli à leurs missions. Pourquoi, n’ont-ils pas contraint la Sotelma et Orange de clarifier dans un bref délai la situation? Et que dire de l’attitude de l’ORTM, ‘’la passion’’ du service public? Sous d’autres cieux, sa démarche aurait pu circonscrire la situation ? Mais hélas, il est occupé à suivre le général président partout. Tant pis pour les populations. Où se trouve donc la passion du service public devenue ‘’la passion de servir ATT’’. Dans ce cafouillage ont a souvent du mal à admettre l’existence l’Etat.
Lemzo