Retour à la case PRISON" : L''assassin de la Chinoise de Lafiabougou a été renvoyé au trou"

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    L”assassin de la Chinoise de Lafiabougou a été renvoyé au trou. Trois mois après son évasion de la maison d”arrêt de Bamako.

    L”un des six prisonniers évadés de la prison centrale de Bamako, à la veille de la fête de Tabaski, le 29 décembre dernier a été arrêté la semaine dernière à Quinzambougou. La bonne nouvelle a été donnée par le commandant de la brigade territoriale de Bamako, Alhader Maïga.

    Le détenu en cavale, Sobé Diassana, n”est autre que le meurtrier de la Chinoise de Lafiabougou. Après son évasion de la prison centrale où il purgeait une peine de prison à perpétuité, il s”était réfugié dans une maison en chantier à Kanadjiguilà, à 15 km de la capitale. La cavale ne durera que 3 mois. Totalement démuni, l”assassin, à la différence de ses cinq autres compagnons, n”avait pu quitter le pays. Après avoir fait profil bas pendant un trimestre, il se signala, il y a quelques semaines, par des agressions à main armée avec une bande de malfrats dont il était le cerveau.

    Le nouveau gang était actif dans la périphérie de la ville de Bamako. Il ciblait, principalement, les propriétaires de motocyclettes et les noctambules isolés. Sobé Diassana et ses amis ont été dénoncés, la semaine passée, par un informateur de la brigade territoriale de gendarmerie de Bamako. A la suite de cette information, le commandant Alhader Maïga de la B.T. a demandé l”appui du peloton d”intervention de la gendarmerie nationale (P.I.G.N). La zone où se terre le dangereux gangster est accidentée et la Renault Nevada de la B.T. ne pouvait y accéder sans difficultés. Le P.I.G.N a emprunté un véhicule tout terrain pour opérer.

    Mercredi dernier, les gendarmes ont investi les rues et ruelles de Quinzambougou à 5h du matin. Ils ont surpris Sobé Diassana dans un sommeil profond. L”homme dormait comme un loir quand les gendarmes firent irruption chez lui. Il s”est réveillé en sursaut et tenta prendre la poudre d”escampette. Mais hélas pour lui, comme le loup du poème, sa retraite était coupée et tous ses chemins pris.

    Le bandit essaya de se défendre ou d”intimider les gendarmes en adoptant quelques positions de close-combat apprises à la prison centrale où il s”entraînait avec d”autres détenus de droit commun. Malgré ses rudiments de self-défense, Sobé Diassana a été prestement maîtrisé. Il a réintégré le quartier disciplinaire de la Maison centrale d”arrêt et comparaîtra bientôt en jugement pour évasion et coups et blessures volontaires sur agents dans l”exercice de leur fonction.

    D. I. DIAWARA
    L”Essor du 16 Avril 2007

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