Non satisfait de la tournure prise par son affaire à la Cour d’appel, Randane Traoré, qui clame sa confiance aux nouvelles autorités judiciaires, revient à la charge dans le litige qui l’oppose à la Société Africaine d’Etudes et de Réalisations.
«Tout ce que je veux c’est que je rentre en possession de mes droits». Il s’agit des dommages et intérêts évalués à la somme de 5 000 000 FCFA, brandis par son avocat, Me Daba Diallo.
En effet, c’est en 2008 que le Directeur Général de SAER avait saisi la Direction régionale du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle. Lui demandant l’autorisation pour le licenciement de Randane Traoré. Dans sa correspondance du 7 juillet 2008, la Direction régionale a répondu que, à cause de nombreuses incohérences apparues, elle ne saurait autoriser le licenciement projeté.
Malgré ce camouflet, Randane Traoré a été remercié. Comble de malheur, ses recours en justice n’ont pas abouti.
Etrangement, dans la même affaire il y a lieu de rappeler que par arrêt confirmatif n° 108 en date du 28 août 2010, la Cour d’appel a condamné la SAER-emploi à payer à Boubacar Diarra tous ses droits et dommages et intérêts pour le caractère abusif de son licenciement. Or, Boubacar Diarra fait partie du lot des 25 personnes frappées par la même mesure.
Randane Traoré lance donc un appel pressant au ministre de la Justice de se pencher sur son cas, en commençant par son caractère abusif, puis la politique de deux poids deux mesures qui veut que ce soit à une seule personne parmi les 25 travailleurs renvoyés que SAER ait payé ses dommages et intérêts.
Pierre Fo’o Medjo