Recrudescence des vols qualifiés à Ouélessébougou et environs : Le laxisme des services de répression en cause

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    D’après nos informations, la victime est un quinquagénaire originaire de Diorila, commune rurale de Dialakoroba, qui évoluait dans le commerce de l’or. L’homme a été froidement abattu dans la nuit du jeudi au vendredi dernier entre Morodjanbougou et Tentou, commune de Ouélessébougou, à quelques kilomètres seulement de la brigade de la gendarmerie. Si la montée de l’insécurité est maintenant une préoccupation générale dans presque toutes nos villes, celle des communes du ressort de la BT de Ouélessébougou frôle le chaos. Tenez-vous bien : en seulement l’espace de 6 mois, c’est le 3ème vol suivi de meurtre dans les zones du ressort de cette gendarmerie après celui de Kaban, commune rurale de Sanankoro-Djitoumou et celui de Moussa Konaté commerçants de bétail, domicilié à Morodjanbougou. Ce qui laisse croire à un laxisme ou une légèreté coupable d’une brigade censée protéger les populations. Cela est d’autant plus plausible que le Commandant Dah Diarra excelle aujourd’hui dans l’intimidation depuis son vomissement par les populations suite à l’affaire du juge Amadou Diadié contre le député Bourama Traoré. Au lieu de faire face à cette situation qui coupe le sommeil à une population laissée à la merci des bandits de tout acabit.

    Pour preuve, on se rappelle cette affaire de fusil de chasse pris sur Mamadou Kéïta, un célèbre commerçant de Tenkelen, à Ouélessébougou. N’eût été l’intervention d’un parent de ce dernier (un officier de gendarmerie) il était question du payement d’une forte somme. Ou encore cet acte de provocation (un contrôle de vignettes pour motos) sur des jeunes à l’accueil d’une délégation politique fin janvier dernier au poste de Mana. Il a fallu que ces derniers montrent leurs muscles pour faire plier notre Commandant dont les populations de la commune VI de Bamako ont encore en tête les frasques à la BT de Faladié. Pour la petite histoire, lors de ce contrôle Dah Diarra était seul. Il n’était accompagné par aucun agent de la mairie. Ouélessébougou et environs sont-ils devenus un dépotoir de fonctionnaires peu soucieux de la protection des populations ? En attendant, il urge pour les plus hautes autorités de trouver une solution à cette insécurité grandissante.

    Yaya Samaké

     

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    1 commentaire

    1. La brigade étant au service de son complice le juge de Ouelessebougou ne pourra pas s’occuper de la population. Qu’elle prend son destiné en mains. Les mêmes actes sont en longueur de journée posés dans la ville de Bamako. Vive le régime de ma famille.

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