Recrudescence des agressions en commune VI : Les voleurs reprennent du service

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    On dirait que la période de grâce observée par les malfrats au lendemain du coup d’Etat du 22 mars est terminée. Ainsi, sitôt après la fin des patrouilles que l’armée et la police menaient après le clash entre bérets rouges et bérets verts, les voleurs à main armée ont repris du service, et de plus belle. En témoigne la vague d’agressions survenues en plein jour ces derniers temps en Commune VI.

    Le ton fut d’ailleurs donné par la découverte, fin mai, d’un corps complètement brûlé sur le terrain Massa de Niamakoro Koko. A côté du cadavre, il y avait un fusil Baikal et trois gros cailloux.

    Dans la matinée du 5 juin, aux environs de 8 heures du matin, le voleur Alou Karim fut surpris alors qu’il tentait d’enlever une moto Jakarta dans une concession à Sénou. Après avoir fait usage de son pistolet de marque artisanale, et manqué sa cible, il fut rattrapé par la clameur publique, après une sérieuse course-poursuite. Il fut sauvé de justesse par les agents de la police du poste de Sénou.

    Dans la journée du 6 janvier, aux environs de 10 heures, à Faladié Sénou, deux voleurs armés à bord d’une moto Jakarta ont pris en chasse Moussa Sidibé, 23 ans. Arrivés au niveau du bar restaurant Dragon, l’un des voleurs fit usage de son pistolet de fabrication locale. Atteint au bras, Moussa Sidibé perdit l’équilibre et tomba sur le bas côté de la route. Les deux voleurs s’emparèrent de sa moto et vidèrent les lieux.

    Pierre Fo’o Medjo. 

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    2 COMMENTAIRES

    1. Monsieur le journaliste Pierre Fo’o Medjo,
      Sachez que la délinquance a toujours existé au Mali depuis longtemps et qu’elle n’a pas eu connu de recules. La délinquance s’est développé dans au Mali comme dans tous les pays mal gouvernés. Il n’y aura jamais de paix et tranquillité dans un pays sans que ses dirigeants ne jouissant d’une bonne intégrité morale et être engagés pour le développement socio économique. Les dirigeants doivent mettre l’intérêt du pays au dessus des intérêts particuliers. Dans un pays, il faut bien que la majorité soit confrontée à une opposition forte pour éviter les dérives gouvernementales. Cela n’a pas été le cas du Mali durant les 10 années du règne d’ATT où l’essentiel du budget national et l’aide budgétaire ont été dilapidé et volé et bouffé à Bamako par la Présidence de la république, l’Assemblée nationale, les départements ministériels etc. au détriment de la population du Mali profond. Cette situation a occasionné l’exode rural vers Bamako avec son cortège de quartiers spontanés comme Banconi, Irimadio, Sénou etc. La plus part de ces quartiers sont sans électricité et n’ont pas pour l’essentiel accès à l’eau potable. Les populations y vivent dans la précarité alors que les fonds de l’Etat ont été volés par les politiciens corrompus et véreux de l’ADEMA et compagnies qui détiennent les postes gouvernementaux avec la complicité de l’Assemblée nationale. C’est pour quoi Dionkounda et ses mentors sont contestés. On n’est pas à l’abri d’autres révolutions au Mali et dans les pays de la CEDEAO. Quant est ce qu’elles auront lieu ? Je n’en sais rien. Peut être du temps de nos arrières petits enfants pendant que le reste du monde (Amérique, Europe, Asie etc.) continue à se développer.

    2. Monsieur le journaliste Pierre Fo’o Medjo,
      Sachez que la délinquance qui existe au Mali et qu’elle n’a pas eu connu de recules. La délinquance s’est développé dans au Mali comme dans tous les pays mal gouvernés. Il n’y aura jamais de paix et tranquillité dans un pays sans que ses dirigeants ne jouissant d’une bonne intégrité morale et être engagés pour le développement socio économique. Les dirigeants doivent mettre l’intérêt du pays au dessus des intérêts particuliers. Dans un pays, il faut bien que la majorité soit confrontée à une opposition forte pour éviter les dérives gouvernementales. Cela n’a pas été le cas du Mali durant les 10 années du règne d’ATT où l’essentiel du budget national et l’aide budgétaire ont été dilapidé et volé et bouffé à Bamako par la Présidence de la république, l’Assemblée nationale, les départements ministériels etc. au détriment de la population du Mali profond. Cette situation a occasionné l’exode rural vers Bamako avec son cortège de quartiers spontanés comme Banconi, Irimadio, Sénou etc. La plus part de ces quartiers sont sans électricité et n’ont pas pour l’essentiel accès à l’eau potable. Les populations y vivent dans la précarité alors que les fonds de l’Etat ont été volés par les politiciens corrompus et véreux de l’ADEMA et compagnies qui détiennent les postes gouvernementaux avec la complicité de l’Assemblée nationale. C’est pour quoi Dionkounda et ses mentors sont contestés. On n’est pas à l’abri d’autres révolutions au Mali et dans les pays de la CEDEAO. Quant est ce qu’elles auront lieu ? Je n’en sais rien. Peut être du temps de nos arrières petits enfants pendant que le reste du monde (Amérique, Europes, Asie etc.)continue à se développer.

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