Reconnu coupable du viol d’une technicienne de surface : Wakou Mounkoro écope de 5 ans de réclusion

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    La Cour d’assises, en son audience du jeudi 31 juillet, a reconnu Wakou Mounkoro coupable d’avoir, courant septembre 2013, violé une femme aux environs de 5 heures du matin, près de la Bibliothèque nationale, quand la victime se rendait sur son lieu de travail.

     

     

    L’affaire opposant le ministère public au nommé Wakou Mounkoro vient d’être tirée au clair par la Cour d’assises en son audience du jeudi 31 juillet dans la salle I de la Cour d’Appel. Il a été reconnu coupable d’avoir, en septembre 2013, violé une femme aux environs de 5 heures du matin lorsque celle-ci était en partance pour son lieu de travail.

     

     

    Les faits se sont déroulés à Hamdallaye ACI 2000 , non loin de la Bibliothèque nationale. Ce jour-là, Wakou Mounkoro, ouvrier de son état, se rendait sur un chantier dans ce quartier. Vers 5 heures du matin, il croisa la dénommée H.S qui, elle aussi, partait pour son travail. Il poursuivit la dame jusqu’au moment opportun et la maitrisa par le col de sa chemise avant de la trainer dans les buissons. Wakou obligea la pauvre femme à s’étendre sur le sol sous la menace d’un couteau et abusa d’elle malgré ses supplications.

     

    Non content d’avoir commis cet acte odieux, Wakou prit sur sa victime une somme de 26 000 FCFA avant de disparaitre. La femme blessée au fond d’elle même arriva en larmes à son lieu de travail où elle raconta ce qu’elle venait de subir. Quelques semaines plus tard, elle aperçut son bourreau tranquillement assis à côté d’un revendeur d’essence où il sirotait du thé. C’est alors qu’elle eut l’idée de contacter tout de suite la police qui ne tarda pas à intervenir pour interpeller l’accusé.

     

     

    A l’enquête préliminaire, il reconnut tous les faits à lui réprochés, tout comme à la barre.

    Devant le juge, Wakou a affirmé qu’il y a bel et bien eu des rapports sexuels entre la femme et lui mais qu’il n’a jamais été question de viol ou de menace.

     

     

    J’ai croisé la dame au niveau de la Bibliothèque nationale aux environs de 6 heures, quand j’étais en partance pour un chantier sis à Hamdallaye ACI. Je l’ai suivie jusqu’au niveau du siège de l’ADEMA où je l’ai surprise par derrière en la tenant par le col. Je lui ai fait savoir mes intentions (coucher avec elle, ndlr) et elle m’a dit de faire vite car elle était déjà en retard pour son boulot, sans résister “, a dit l’accusé devant la Cour. Cette version de Wakou a été complètement balayée par les affirmations de la victime qui a dit : “ je l’ai vu de loin puis soudainement, il a disparu. J’ai eu une inquiétude et je me suis précipitée un peu car il n’y avait personne à cette heure dans la circulation. Soudainement il a surgi derrière moi et m’a prise par le col. Il était en possession d’un couteau avec lequel il m’a menacée. J’ai eu peur pour ma vie et j’ai obéi à tous ses ordres “.

     

    H.S a ajouté qu’elle a supplié Wakou et lui a même proposé 26 000 FCFA pour qu’il l’épargne. Mais ce dernier était attiré par autre chose que cette modique somme. C’est après son acte qu’il ordonna à la pauvre dame de lui remettre tout de suite l’argent en question. Ce que la victime a naturellement fait.

     

    En tout cas, la version relatée par Wakou Mounkoro était loin de convaincre la Cour qui l’a reconnu coupable de la charge et l’a condamné à 5 ans de réclusion criminelle.

     

    Aboubacar Dicko

     

     

    Coup mortel : 5 ans avec sursis pour Sitan Diarra

     

     

    La cour d’assises de Bamako, en son audience d’hier lundi, a infligé 5 ans de sursis à Sitan Diarra. Elle a été reconnue coupable de coups mortels sur sa tante Mariam Diarra. Les faits remontent à janvier 2012 à Dona, dans le cercle de Bla.

    L’affaire avait troublé les habitants de Dona, un petit village situé à côté du pont Bani, sur la route qui relie Ségou à Bla. Ce jour-là, les habitants du village ont assisté à l’assassinat de Mariam Diarra. Elle a été victime d’un coup mortel qui lui a été porté par la fille de sa coépouse, Sita Diarra. Après deux ans et six mois de prison, Sitan Diarra a été présentée à la Cour d’assises pour être jugée conformément à la loi.

     

     

    Devant les membres du jury présidé par Kamafly Dembélé, l’accusée Sitan Diarra a reconnu être l’auteur du coup mortel qui a occasionné la mort de sa tante. Selon elle, tout cela s’est passé le 28 janvier 2012 lorsqu’une dispute éclata entre son père et sa tante.

     

     

    Lors de cette dispute, mon père a frappé ma tante. Les vociférations de celle-ci m’ont donné envie de rire. C’est ainsi que ma tante m’a giflé“, a-t-elle dit.

     

    La gifle que ma tante Mariam m’a portée m’a mise dans tous mes états. Sans réfléchir, j’ai   pris un couteau et je l’ai poignardée. Ce qui a été grave pour elle et pour moi. J’ai fait ce geste sans l’intention de la tuer “, a regretté Sitan Diarra.

     

    Le ministère public a rappelé que les coups mortels sont prévus et punis par l’article 202 du Code pénal. Pour l’application de la peine, Naremba Traoré a dit qu’il va se plier à la décision de la Cour. Le commis d’office a plaidé des circonstances atténuantes pour sa cliente. Selon l’avocat, l’accusée, au moment des faits, était enceinte. “ Monsieur le président et Messieurs les membres de la Cour, l’enfant que vous voyez est né en prison. Je vous demande d’accorder à ma cliente des mesures qui vont lui permettre d’éduquer son enfant “, dit-il.

     

    La plaidoirie de la défense n’a pas laissé la Cour indifférente. Kamafly Dembélé a donné 5 ans avec sursis à Sitan Diarra.

     

    Moussa SIDIBE

    Infanticide : Mafouné Dembélé condamnée à 5 ans avec sursis

    La Cour d’assises a condamné à 5 ans de prison avec sursis la demoiselle Mafouné Dembélé. Elle a été reconnue coupable d’infanticide sur son nouveau-né à Sikasso en février 2013.

     

    Mafouné Dembélé est originaire de Kagny, un village du cercle de Kolondiéba, dans la région de Sikasso. Dans ce village, elle entretenait une relation amoureuse avec un homme âgé d’une quarantaine d’années et répondant aux initiales A. D. Mafouné pour sa part, était âgée de 15 ans et demi.

     

    Avec A. D., elle contracta une grossesse. Pour la camoufler, elle décida de partir à Koutiala pour être femme de ménage. Sur place, sa patronne décida de l’envoyer à Bamako chez l’une de ses connaissances. Mafouné demeurera 3 mois dans la capitale. Au bout de cette période, son employeur constata qu’elle portait un enfant et décida de la renvoyer dans son village, car consciente de l’impossibilité pour la jeune fille de cumuler la maternité et les travaux domestiques.

    A la gare de Sogoniko, Mafouné Dembélé a pris le chemin de Sikasso. Dans la capitale du Kénédogou, elle a été recrutée comme aide ménagère par Adja Dembélé. Deux mois plus tard, soit le 22 février 2013, aux environs de 4 heures du matin, Mafouné a accouché d’un petit garçon qu’elle jeta dans une fosse septique.

     

     

    Une voisine de la patronne de Mafouné a vu tôt le matin les traces de sang qui sortaient du lieu d’aisance. Elle a suivi les traces jusqu’à aboutir à la chambre à coucher de la bonne. C’est ainsi qu’elle réveilla Adja Dembélé. Celle-ci, à son tour, réveilla sa bonne et lui demanda l’origine du sang. Sa surprise fut grande en voyant que Mafouné ne portait plus son bébé. Interrogée sur ce qui s’est passé, l’aide ménagère contourna toutes les questions de sa patronne en niant l’origine des traces de sang.

     

    Stupéfaite, Adja Dembélé transporta sa bonne à l’hôpital. Sur place, l’examen médical a conclu qu’elle venait d’accoucher. Coincée par les agents de santé, Mafouné déclara qu’elle a accouché d’un mort-né qu’elle a jeté dans la fosse septique. C’est ainsi que la protection civile a été sollicitée pour extraire le nouveau-né. Quant à Mafouné, elle a été arrêtée par la police et mise sous mandat de dépôt par le procureur de Sikasso.

     

     

    Devant la Cour d’assises, hier matin, Mafouné a reconnu les faits tout en exprimant son regret. Elle a essayé de justifier son acte par la peur des représailles de sa famille. Après un an et demi d’emprisonnement, Mafouné a été jugée et condamnée à 5 ans   avec sursis. La Cour, en agissant ainsi, a pris en compte les plaidoiries du parquet et de la défense qui ont soutenu qu’elle était une mineure à l’époque des faits.

     

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    1 commentaire

    1. 5 ans pour un viol flagrant? Cest pour encourager les viols ou quoi? il faut changer la peine pour proteger les femmes… minimum 15 ans.

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